James Travey
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Date d'inscription : 06/07/2009
 |  Sujet: James Travey  Lun 6 Juil - 19:02 | |
| Hell...Come To the Freak Show
Identity's Card:
- NOM et prénom : TRAVEY James
- Nom de scène: /
- Age: 16 ans
- Nationalité: Américain
- Sexualité :
- [] Hétérosexuel(le)
- [x] Bisexuel(le)
- [] Lesbienne / Gay
- [] Indécis(e)
- Votre personnage est-il connu ? [] OUI [x] NON
- Votre personnage :
- [] est une célébrité connue avec une carrière indépendante
- [] fait partie du casting du Freak Show
- [] travaille au manoir du Freak Show ( cuisines, ménage...)
- [] travaille pour Kelyann ( photographe, maquilleuse, caméraman...)
- [x] est pour l'instant dans l'anonymat mais ce n'est pas dit que ça dure! ( travail au bar, à l'hôtel..)
- Métier: Aucun, pour le moment, j’espère que ça va bientôt changer.
- Statut:
- [] Marié(e)
- [x] Single
- [] Veuf(ve)
Your fucking behavior
- Le caractère de votre personnage:
Mon caractère… Hum. Indéfinissable, je peux être pire que la peste. Vil, mauvais, méchant, sans aucune pitié, sans sentiment, qu’une coquille vide que l’on aurait jeté là, sur la terre. Je peux faire de votre vie le pire des enfers sans trop forcer. Vous me direz, pourrir une vie est bien plus simple que d’en faire des merveilles.
On m’a reprocher mon impulsion, mon intérieur est de feu et je suis un sanguin. Vous pouvez me titiller pendant des heures mais quand je vous dit stop c’est que j’ai atteint le taux maximal de tolérance. Et après la tolérance vient la violence, sachant que c’est à ce moment précis que je ne peux pas m’arrêter, je ne vous conseillerez pas de m’y amener. Ma patience n’est donc pas ma principale qualité, et ne le sera jamais.
En somme je ne suis pas un cœur tendre, mes relations se résument à des coups d’un soir, qu’importe qui. Je ne veux m’attacher à personne, et je n’en ressens absolument pas le besoin, c’est sûrement du à mon jeune âge. Et puis, je ne suis pas un grand romantique, ma langue est acerbe et je remets les gens à leur place avec un doigté que beaucoup m’envie. Mais ça fait de moi quelqu’un au cynisme pointu, j’utilise la rhétorique avec application. Je suis moins stupide que mes 16 ans et ma gueule voudrait bien le laisser croire.
Ne vous fiez pas aux apparences comme dirait l’autre.
Mais je peux être aussi doux qu’un agneau. Attentionné, souriant, à l’écoute, drôle même… Ah, l’hypocrisie et la manipulation ne sont pas pour moi des inconnues. Le terrain pourrait être miné pour des personnes qui sont bien trop empathiques. Moi, je ne le suis pas. Les expressions traversant mon visage sont toujours calculées au millimètre, au rictus et au mouvement de sourcil près. J’ai l’air spontané. Un leurre parmi tant d’autres.
Résultat, je suis un fin stratège.
- Ce que j’aime : Ma mère, les jeux de stratégie, gagner, jouer de la guitare, les garçons autant que les filles, le sexe, l’alcool, le feu, le sang, voir la peur dans les yeux des gens, les voir m’apprécier pour ce que je ne suis pas… Voir leur visage se décomposer quand ils se rendent compte qu’ils se sont trompés sur moi, me battre.
- Ce que je déteste : Ma mère, l’indifférence, la justice, les règles, perdre, les leçons de morale, parler pour ne rien dire, les gens qui manquent de tact, les lourds.
Tell me a story ...
BIOGRAPHIE:
La pointe de mon stylo sur une feuille totalement blanche, je traçai un trait net et parfait, au beau milieu de celle-ci. Devoir de littérature, j’avais trois heures devant moi et je m’ennuyais déjà devant ma belle copie. Je n’ai jamais été doué pour l’écriture, et je ne le suis toujours pas. Mais j’excelle dans un tas d’autre domaine, comme l’hypocrisie, les belles courbettes, les sourires niais et les secrets étouffés. Ma belle gueule m’y aide, et mes airs de gamins parfaits. 16 ans, mais il ne faut pas juger un âge aussi ridicule, la manipulation n’a pas d’âge, et elle a encore moins de visage.
C’est-ce que je me disais à ce moment précis, alors que je commençai à écrire. Lettres parfaites et appliquées: James Travey. Oui, je suis soigneux et appliqué. Coriace et discret. Je jetai un œil sur la feuille du voisin et m’aperçu avec dédain qu’il en était déjà au verso de sa page. Je me penchai sur le sujet d’un air lassé pour le relire. L’espérance de la motivation.
"Un sourire de satisfaction se dessina sur ses lèvres. Il/Elle allait enfin accompli ce qu’il/elle c’était promis de faire.
(Utilisez ces mots comme première ou dernière phrase de votre récit)."
** Il n’a jamais vécu dans le besoin. Mais il n’a jamais vécu avec ses vrais parents. A eux, il ne leur en veut pas, toujours à leur écoute, toujours près d’eux. Est-ce qu’il les aime? Sûrement, ou du moins c’est-ce qu’il croit, parce que c’est ainsi qu’il faut faire avec les parents qui vous ont élevés, et ça même si nous n’avons pas les mêmes gênes. Leur patronyme est peu important pour ce qui va suivre, et l’enfance de cet enfant n’est pas bien différente d’une autre. Jusqu’au jour où il fut assez grand pour comprendre et apprendre que papa et maman n’étaient que des parents d’adoptions et que la belle jeune femme qu’il voyait à la télé et sur les magasines était sa jolie procréatrice.
Pourquoi l’avait-elle mis ici? Loin d’elle? Loin de tout? Sans jamais venir le voir, lui qui n’avait, au fond, rien demandé? Le mystère de la vie, mais comme tous les beaux mystères il faut qu’ils soient éclaircis. Et quand l’éclaircie ne laisse place qu’à un brouillard épais nous nous inventons des histoires fantastiques, faisant passer celle qui nous a mis au monde pour une femme bien, serviable, qui n’a jamais pu faire autrement. C’est-ce qu’il fit. Quand il était petit, il s’imaginait sa mère biologique en espèce de superwoman, prête à terrasser les méchants, et qui ne pouvait l’élever comme il se devait. Quand il devient un peu plus grand, c’est-à-dire quand il fut conscient que les supers héros n’existaient qu’à la télé, il pensa qu’en femme empathique, elle préférait mettre son enfant loin des projecteurs, des paparazzis, et lui offrir une vie saine. Et il l’avait sa vie saine.
Tellement bien que sa mère biologique commença à être pour lui un objet obsessionnel. Ses voyages, ses photos, ses interviews, ses passages à la télévision. Tout était suivi de près par ce brave petit qui la montait sur un podium… A la première place, celle qu’une femme aussi vile ne peut mériter. Oui, parce que rien n’est laissé au hasard dans sa vie si parfaitement orchestré. La mort suspecte de son mari et le reste la rendait affreusement tranchante et acerbe. Il avait toujours fait passé ça pour le showbiz, faire de quelqu’un une personne à scandale fait monter en pointe l’audimat. Et elle était de ces femmes qui la faisait monter en pointe. On la détestait, ou on l’adorait. Elle lui offrait que deux extrêmes parfaitement opposés. Et quand il fut sûr du sien, qu’il la regardait avec envie et qu’il hurlait quand il avait raté l’une de ses émissions, il se rendit à une convention de tatouage. Pour la rencontrer, elle.
L’approchait ne se fit pas aisément, mais quand il y parvient, elle lui renvoya cette image froide et détestable. Manteau de dérision et d’arrogance dont elle se drapait en permanence. Beauté froide au regard de glace, vous figeant dans vos gestes et vous repoussant quand vous essayez de lui montrer un attachement franc. L’adolescent n’eut pas ce qu’il désirait. Sa vie n’était pas un comte de fée, et sa mère qu’il avait pris pour Blanche Neige n’était autre que l’abominable sorcière. Il l’aimait. D’un amour étrange, qu’il ne comprenait parfois pas vraiment. Loin de la voir comme une vrai mère. Pour lui elle ne symbolisait pas la maternité mais bel et bien la féminité. Alors, quand il se fit repousser par elle qu’il aimait tant, il ne put faire autrement que de transformer tout cet amour en haine précieuse. Parce que c’est bien connu, ces deux sentiments sont tellement proches, voisins, qu’il ne faut qu’un pas pour passer de l’un à l’autre.
Quand il rentra chez lui, il ne prononça mot durant une semaine entière. Tout était clair comme de l’eau de source. Si elle le rejetait, si elle était bel et bien la femme méprisable, si tout cela n’était pas un rôle… Mais surtout si elle ne posait pas les yeux sur lui. Oui, lui qui avait tout fait, qui c’était appliqué à être l’homme parfait pour elle, alors elle méritait qu’une chose: de vivre ce que lui-même avait vécu en ces terres immondes, son enfer était désormais le sien. Il partagerait sa peine et sa souffrance en usant de tout ce qu’il avait appris. Loin d’être stupide, bien qu’il ne s’en donnait que rarement la peine, il savait assez de chose sur elle pour lui pourrir la vie comme elle avait pourris la sienne. La charmer… Oui, il le désirait, autant que de briser cette émission grotesque dont elle vantait les mérites.
Un an… Il attendit un an avant de se décider. Ses parents ne le reconnaissaient plus, ils le lui ont dit à maintes reprises. Le caractère destructeur de l’enfant lui fut reproché, et cela surtout après qu’il ait mit le feu à sa chambre. Ne pensez pas qu’il avait pris la peine d’en sortir, la vue des flammes rongeants petit à petit chacune des photos de sa mère biologique fut pour lui d’une jouissance extrême. C’est son père qui le sauva de la mort, jusqu’à ce qu’il s’en sauve lui-même, le jour ou l’enfant décida de mettre le feu à la grange dans laquelle il dormait. Comportement intéressant. Comportement absurde d’un adolescent qui a mal et qui cherche à attirer l’attention. La mort, il pourrait la donner comme la recevoir. Il ne connaît n’y peur, n’y douleur.
Aujourd’hui, il c’est promis de faire vivre à la pute qui lui sert de mère un enfer dont elle n’a même pas idée. Ses cauchemars deviendront des doux rêves et le moindre de ses mouvements sera épié, traité, analysé. Elle pense sûrement avoir croisé tous les connards et les manipulateurs de la terre, mais qui peut être pire que le monstre qu’elle-même a engendré? Le show qu’elle a créé, il va y rentrer, de gré ou de force. Mais il imagine déjà la chute de la diva, dont il aura le plaisir intense de se nourrir…
Il la voit, là devant lui. Lui demandant pardon, le suppliant de ne pas dévoiler ses secrets, ses tabous… Oui, il la voit suppliante, il entend sa voix lascive, enivrante, caresser ses tympans sensibles.
Alors…
Alors?
Un sourire de satisfaction se dessina sur ses lèvres. Il allait enfin accomplir ce qu’il c’était promis de faire. **
Le temps était écoulé quand je relevai les yeux vers la femme qui me tendait la main, impatiente que je lui rende cette copie minable. Hum. Mes doigts se crispèrent sur le bout de papier, que je froissai d’un air légèrement provocateur. Stupide professeur, si elle pensait que j’allais lui donner l’histoire de ma vie rédigé en quelques lignes… Mais ses yeux emplis de surprise me firent éclater d’un rire froid, de gorge. Fort et dérangeant. Elle s’en raidit. Peut être de terreur, mais elle fit passer ça pour de l’énervement, m’hurlant dessus des tas de choses que je n’écoutai pas. Je ne suis pas un habitué des leçons de morale, et son cours je m’en fichai comme de l’an quarante. Qu’importait là pauvre note que j’aurais, le lendemain je n’étais plus là…
J’étais à la porte du manoir, attendant avec impatience de rencontrer celui qui, j’espérai, aller me donner un travail convenable…
Comme ça, je serais plus proche de toi, maman.
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