[ Scénario n°3 ] The Open Door [FINISHED]

Admin Messages : 160 Date d'inscription : 21/05/2009

Un air bruyant et entraînant avait déjà pris possession de la tête d'Anne Sendian, ce Dj n'était pas une si mauvaise affaire, pour une fois que Kelyann sert à quelque chose. Elle passa une dernière fois une main dans ses cheveux, satisfaite, un sourire de vainqueur plaquait sur son visage. Un dernier regard sur sa longue robe légère beige, parfait, maquillage, coiffure, impeccable. Anne ne pensait plus au marquis mais elle n'était pas là pour s'amuser, les médias doutaient à présent de se capacité à diriger une académie. Se soir, tout serait parfait, ils verront enfin que tout ce que Sendian y est parvenue. Elle jeta un dernier regard à son reflet, inspira et se dirigea vers la salle de restauration spécialement aménagée pour l'occasion. Elle entendait déjà le brouhaha des journalistes, des invités prestigieux et enfin des membres qui s'amusaient.

Anne descendit les marches menant à la salle de réception, le pan de sa robe dans sa main, elle devait s'avouer un peu tendue. Lowen n'avait pas intérêt à foutre la merde avec ses amourettes aux rabais. Elle poussa la porte d'entrée, la musique l'assourdit légèrement. Tout les regards se tournèrent vers la rousse, chose à laquelle la belle répondit par un simple sourire confiant. Elle avait toujours aimé être au centre des attentions, elle avait toujours recherché cette sensation depuis sa tendre période d'épouse.Et évidemment, comme elle l'avait prévue, son arrivée n'était pas passée inaperçu, déjà un amas de journalistes étaient plantés devant elle. Elle se faisait d'or et déjà aveugler par les flashs photos. Tous posaient des questions en même temps....Hmm...les journalistes et le bon sens...Ils ne connaissent évidemment pas ces abrutis. L'un d'eux parla plus fort que les autres.

" Anne, que ressentez vous à ce moment ? Est ce un rêve qui se réalise ?" Ca ne se voit pas connard, elle jubile et saute sur place à l'idée de répondre à ta question conne que t'as déjà posé à Madonna quand elle a reçut sa première victoire de la musique. " Mon " rêve" sera accompli quand le Freak Show mais surtout ses participants auront la reconnaissance qu'ils méritent..." affirma-t-elle avec un grand sourire, question suivante ? Pourtant, le vieux grabataire n'avait pas l'air d'avoir envie de passer la parole à ses camarades. " Vous parlez de vos candidats comme si vous aviez une réelle complicité avec eux, est ce que vous faites vraiment ça pour aider les jeunes stars à se lancer ou c'est un moyen de revenir sur le devant de la scène en bienfaitrice ?" Il arborait un putain de sourire, sur de lui, il aimait jouer sur la provocation, il avait envie de la démolir, ça se voyait sur son visage.

Oui, Anne l'avouait, elle ne s'était pas forcément préparé à se faire attaquer dès le début de soirée. Bien, ça lui apprendra à un être un peu trop sure de ses positions, mais il n'aura pas pour autant le dernier mot. " Vous êtes en train de me demander si je fais ça pour attirer toute l'attention sur moi ?" demanda-t-elle avec ses faux airs aimable. " Je ne peux même pas m'acheter une nouvelle paire de chaussure sans que les paparazzis me suivent à la trace alors je ne pense pas avoir besoin d'une académie qui m'a coûté des millions dollars pour être sur le devant de la scène. Si j'avais vraiment voulu " revenir " sur le devant de la scène, comme vous dîtes, j'aurais investie dans une émission de télé réalité sur ma vie" balança-t-elle, toujours avec le sourire. Aller au suivant, balancez, balancez, si il faut qu'elle se défende se soir, elle le ferait.

La rousse pouvait d'ailleurs apercevoir que Kelyann avait droit au même sort, entouré lui aussi de journalistes dans leurs costumes en promo, attention à toi Lowen, n'en dis pas trop, leurs différents devaient rester interne...L'un des journalistes capta le regard de la rousse. " Comment se passe la collaboration avec le scandaleux Kelyann Lowen ? " Ah...si tu savais mon con ..." C'est une expérience vraiment enrichissante, il m'en apprend tous les jours.." ah qu'est ce qu'il ne faut pas dire, la rousse en avait limite la nausée de sortir des conneries pareil. " ...Je savais que j'avais engagé le meilleur, je ne me suis pas trompée."

Bon quand est ce qu'ils allaient la laisser respirer un peu ? Elle n'avait pas encore fait trois pas dans cette foutue salle. Elle distinguait à peine les membres d'ici, elle voyait Liam et son nœud de papillon, réquisitionné en serveur se soir, comme cette sotte de Lucy d'ailleurs...Ah les nœuds de papillon, c'est une trouvaille!

" Et quand est ce que toutes ces aventures vont s'arrêter, est ce qu'on verra une Anne maman avec trois chiens ?" Eurk, quel tableau! C'est pas demain la veille ..." Je ne me vois pas avec des enfants vraiment ..."

Ah ça non, pas de bambin pour dégueulasser les robes neuves. " Si vous voulez bien m'excuser Messieurs ...J'ai une réception à donner" elle s'excusa poliment et rejoignit enfin la foule, certains dansaient déjà, d'autres étaient cantonnés au large buffet.

Admin Messages : 190 Date d'inscription : 21/05/2009

Encore une soirée bien remplie à l'horizon. Un emploi du temps surchargé, des primes à monter, des candidats à mener, un show qui ne doit jamais cesser. Autrement dit : la routine. Une routine qui se vient perturber par cette soirée portes ouvertes. Bon sang, ce soir Lowen ne pouvait pas mettre un T-shirt délavé, un jean crassou et des chaussures à la va vite. Encore heureux que son équipe était là pour l'assister. Oui, car à ce niveau là, c'est même plus de l'assistanat, c'est carrément de la prise en main. Un costume noir, avec quelques pointes de rouge, des chaussures cirées, un maquillage noir légèrement moins prononcé que d'habitude. Les cheveux plaqués en arrière. Il ne se sentait pas lui. Et s'il le faisait, c'était bien seulement et uniquement pour le bienfait de l'académie. Ce soir, il était beau et bien plus soigné que d'habitude. C'est une sensation étrange que de devoir être comme le père d'une tribu d'affreux marmots qu'il faut lancer dans la vie active. Cette soirée avait intérêt d'être parfaite. Pas de vampire complètement siphonné, pas de bagarres, à la place nous avons des toast et du champagne, de quoi ravir les papilles gustatives des plus difficiles.

Pour une fois, ce n'était pas vraiment à lui de faire le Show, non, ce soir, nos chers élèves devaient se vendre. Et les pronostic allaient bon train. Il avait lancé les paris avec sa petite équipe dans les loges " 10 dollars que Soren fait son rabat-joie et qu'il va se faire remarquer comme ça. " " 50 dollars sur Liam qu'il va se faire violer . " Non ça, c'était pas Kelyann qui avait parié, mais quelqu'un d'autre, ce qui avait, doucement fait sourire notre Showman. " 20 dollars que Soren fait des avances à Lucy ". Alors ça, mon garçon, si j'apprends que ça se déroule, Soren n'aura même pu de bouche pour crapoter sur ses infamies de tubes blanc et ocre qui l'aide à se sentir virile. Pas touche à la maquilleuse, en fait, c'est aussi une question de fierté, pas question qu'elle soit attirée par quelqu'un d'autre. Mais l'heure n'est plus à la plaisanterie, les invités commencent à s'exiter au balcon, il serait peut être temps d'aller les accueillir, une entrée en grande pompe.

Kelyann avait insisté auprès de Liam pour avoir la liste des invités présent ce soir. Pas mal de noms connus en fait. Même monsieur le maire et sa fille vont se joindre à la partie. Hum, la petite Mena, elle est si mignonne cette petite, si prude. Je me demande même si elle est encore vierge. Kelyann lança un regard à son assistant, fier de lui, il lui déclara que " Finalement, je pourrais parier moi aussi, tu finiras peut être avec une jolie blonde ce soir, si tu la dragues, ton prochain salaire sera augmenté de 30 pourcent. Tu peux pas cracher sur ça mon petit." Pour une fois, Kelyann était détendu, il n'avait pas d'énormes responsabilités sur les épaules. " Bon les enfants, je crois qu'on m'attends en bas, Lucy, met un peu de gingembre dans les petits four de Liam. "

Et il se rendit, tranquillement en pleine foule, forcément qu'il ne passait pas inaperçu... Après quelques poignées de mains forcées à vedettes du moments, les questions fusèrent également. " Monsieur Lowen quelle est votre candidat préféré ? Et pourquoi ? " Faussement génée, il se contenta de répondre " Baise sans sucer, parce que ça muselière et son latex me font chavirer. " Une main sur le front, comme s'il allait tomber à la renverse. " Bon, bon, bon, laissez moi passer, je sais que vous voulez tous m'approcher, mais j'ai contracté le virus de la Irvinitide aîgue. Je préfère rester seul dans mon coin Ok? " Ce qui n'avait pas l'air d'échapper aux journalistes, les petites déclarations, ils adorent ça, alors pourquoi s'en priver.

La musique est plutôt bonne ce soir, on est loin du registre " gazolina " ou " été salé " et ça fait du bien aux tympans de monsieur Lowen. Un petit regard par çi, un petit regard par là... James Travey est là, mon petit, j'espère que ce soir, tu vas m'en saouler une, la baiser et me récupérer des infos. Ma petite taupe d'amour, tu sais que je compte sur toi. D'ailleurs, je vais te faire part de mes attentes. " Merci Lucy " dit-il en prenant deux coupes de champagne sur le plateau qu'elle portait. Histoire de dire qu'il est là, et que malgré leur dernier petit différent, il ne la laisse pas trainer comme une vieille chaussette. " Tu as intérêt de bosser mon gamin, ce soir, c'est l'occasion rêver, tu peux te fondre dans le décor. " lui dit-il à l'oreille en lui donnant la coupe de champagne. Ce petit détail n'échappa pas aux journalistes ici présent qui s'empresserent de photographier et filmer cette scène. " Monsieur Lowen, pourquoi lui parlez vous à l'oreille ? ". Je t'en pose des questions moi. Pire qu'être filmé H24, avoir des putains de ploucs au cul. " Oh, je lui disais seulement à quel point Anne est ravissante ce soir, et que j'aimerais qu'il pose ses yeux ailleurs que sur elle. Ah oui, tient, pendant qu'on y est, je voudrais qu'on applaudisse tous, monsieur plastique d'être avec nous ce soir, c'est une future star, vous savez, j'ai du flaire pour ça. " Allez hop, c'est dans la poche, ils partent tous à la rencontre du DJ, et me laisse enfin tranquille, moi, mes toast, et mes yeux pour regarder les femmes...

Messages : 27 Date d'inscription : 06/07/2009

Le soir des portes ouvertes, j’étais le parfait attaché de presse. Arrivé en avance, j’avais attendu patiemment que les journalistes arrivent en masse pour les prendre en charge. Pas de costume avec le petit nœud papillon, ni même à ma main un plateau remplis de toasts. Je n’avais pas été engagé pour servir de larbin, et Kelyann m’avait donné une place assez remarquable pour m’éviter cela. Sa taupe allait être libre de ses mouvements, et je m’en réjouissais d’avance. Il fallait avouer que circuler entre les personnes ne m’aurait pas facilité la tâche pour en apprendre un peu plus sur les invités, ou même, pour me rapprocher de ma mère. Qu’elle ne s’en fasse pas, je n’avais pas oublié ma cible première, et tout cela n’était que les prémisses de sa vie cauchemardesque. Cependant, depuis la soirée au Dark Night, je n’avais pas eu l’occasion de la voir, et les tensions qu’il pouvait y avoir au sein même de l’académie avaient été palpables. Je n’avais rédigé aucun article pour le moment, les deux directeurs de l’académie n’ayant pas plébiscité mon aide, mais j’avais fais passer à Kelyann quelques écris douteux que j’avais pu trouver dans des magasines à la certaine notoriété auprès du public susceptible de s’intéresser au Freak Show. Rien de très glorieux, cela allait de soi.

Après une bonne heure à faire les cents pas et à arranger systématiquement mon nœud de cravate, noire sur une chemise blanche, les premiers rapaces avaient montré le bout de leur bec. Je m’étais donc présenté comme le nouvel attaché de presse et, bien que deux ou trois regards de travers à mon encontre, personne avait bronché quand je leur avais demandé de me suivre. La salle encore vide, mais les buffets déjà remplis, je leur avais demandé de patienter le temps que les principaux personnages qu’ils voulaient rencontrer arrive. Je me serais bien permis de leur dire de poser toutes les questions tordues qu’ils souhaitaient à la belle Sendian, mais je ne me ravisai au moment où je vis d’autres journalistes débarquer. Et cela dura pendant une bonne demi heure. Les différentes chaînes de télévision envoyaient leur meilleur chroniqueur, les magasines leur meilleur fouineur… Il y en avait pour tous les goûts, et leur pupilles affamés ne laissaient que présager le pire. Je me ferais le spectateur conquis d’une scène que j’espère sanguine.

Je parlai pendant un moment avec tout ce beau monde, usant de courbettes délectables et de sourires sympathiques. Je me devais de faire tout ce cirque pour les faire patienter. Et ils apparurent. D’abord Anne, dans une robe délicieuse, laissant deviner explicitement la moindre de ses formes. Les journalistes accoururent, et moi je me laissai émerveiller un instant par la scène présente, balayant d’un coup de main les questions qu’ils pouvaient bien lui poser. Je n’avais d’yeux que pour elle, et c’est Kelyann qui me sorti de mon songe en me tendant une coupe de champagne. C’est avec un sourire enchanté que je la lui pris, sourire que s’élargi quand il vint me murmurer à l’oreille. C’était une soirée idéale pour les manipulateurs. J’en profiterais à outrance, il avait ma parole. Et avant qu’on ne fut interrompu par quelques journalistes traînant, j’eus le temps de lui souffler un bref:

~ J’espère que je vais plus que m’y fondre Milord.

Et alors que Kelyann créait la diversion avec le nouveau DJ… Très plastifié comme il avait pu le souligner, je me glissais derrière lui pour m’enfoncer dans la foule. Personne ne me remarqua, et je pus prendre une nouvelle coupe de champagne pour la tendre à la sublime Anne Sendian. Un sourire avenant sur le bord des lèvres. Comme dirais un certain Thomas Moore, "Tu as hérité de certaines fleurs du jardin d’Eden mais la trace du serpent est sur elles.". Cela lui correspondait à ravir, mais je me tenus de lui faire part de mon débat intérieur sur sa beauté maléfique.

~ Je vous trouve vraiment magnifique ce soir, Mademoiselle Sendian…, dis-je en baissant courtoisement la tête comme pour la saluer. Et j’espère que la dernière soirée, catastrophique, que l’académie a passé, ne vous a pas laissé un souvenir trop amer de ma personne…, lui soufflai-je discrètement, pour ne pas rameuter la presse qui se serait empressé de poser des questions, encore, à ce sujet.

Je lui envoyais mon sourire le plus charmeur, alors que je jetai un œil curieux sur sa joue.

Messages : 57 Date d'inscription : 13/08/2009

Davis avait été invité a la soirée porte ouverte. C'était une façon de se faire montrer et autres, il accepta le deal mais la tenue costard cravate ce n'était pas spécialement pour lui. Il enfila un jean noir, un peu moins trou qu'a son habitude, mais par contre plusieurs chaines pendaient de ce dernier. Un tee shirt noir lui aussi, une veste sur l'épaule et il prit son bloque a dessin et il descendit. Il se dirigea vers le parterre de photographe et journaliste ou il devait obligatoirement passer. Il poussa un soupire et se fit directement interpeler.

« Hey, vous êtes un des membres du Freak Show? Vous faites quoi ici? »

Davis regarda l'homme qui venait de poser la question et haussa les épaules. Un bloc de dessin dans les mains, c'était assez logique comme réponse selon lui, alors la question méritait pas réponse.

« Comment avez vous intégré le manoir? »

Il sourit et regarda le journaliste sa réponse ne se faisant pas attendre.

« En couchant bien entendu. »

Il sourit un peu plus.

« Non je n'ai pas coucher avec Anne, mais plutôt avec Keylann Lowen. Je suppose que vous voulez des petits détails? «

Il avait fait intentionnellement de balancer ce nom, il avait vu plusieurs fois les émissions, ou il mettait dans l'embarras, petit vengeance avant l'heure.

« Oh il a un petit cul merveilleux, chaud et humide, je peux vous dire que je ne suis pas le premier, mais le pire se sont ses gémissements qu'il pousse. Ils sont tout simplement divins . Le pire c'est qu'il est accroc a la bite, et il en redemande encore et encore.»

Il leur envoya une nouveau sourire et se dirigea vers la foule. Il chercha le présentateur des yeux et une fois repérer, il eut un petit sourire. Il se dirigea vers se dernier et attendit qu'il finisse sa discussion avec les personnes.

« Salut. Tu vas bien? »

Il s'avança un peu et effleura ses lèvres des siennes, juste au moment ou les journaliste étaient assez proche d'eux mais trop loin pour voir que c'était qu'un subterfuge.

« Bien maintenant amuse toi avec les journalistes, sinon ils vont pas me lâcher... »

Il eut un petit rire et alla se mettre dans un coin dans l'ombre. Il avait un tatouage a dessiner et ceux qu'il avait fait jusqu'à présent était fade. Il espérait qu'en observant Anne dans cette soirée pouvoir capter ce qui manquer a ses dessins. Davis s'installa et regarda se beau monde évoluer en courbette et autres. Ce n' était son truc. Quand un serveur passa devant lui, il le héla.

« Je voudrai un verre du nectar des dieux, s'il vous plait. »

Il ouvrit son bloc et commença a gribouiller le temps de trouver l'inspiration.

Lalala

Petite ballade en prévision, pas de coin glauque, et pas de fourbi dans les toilettes ce soir, aujourd'hui, c'était congés! Enfin pas tout à fait, quand même! Disons que pour une fois, il y avait autre chose à faire, et quelque chose qu'il fallait bien faire, à défaut de se faire taper sur les doigts... Enfin, qu'est ce que je raconte là, Hoshiko faisait toujours tout du mieux qu'il pouvait,n pas la peine de tenter de dire le contraire, il ne s'appelait pas Lunatic pour rien, mais même de mauvaise humeur, il n'oubliait jamais quoi que ce soit, et prenait grand soin de tout ce qui pouvait bien lui être confié de faire. Et justement, en cette soirée, il n'était pas forcément de bonne humeur, autrement dit dérangez le un peu trop, et vous pouvez être l'élément déclencheur d'une émeute... Collez le un peu trop sans sa permission, et vous pourriez devenir la proie d'une colère froide enfermée dans un corps d'enfant qui ne laisserait de vous, guère rien de plus qu'un tas de chair fraîche toute bien préparée comme il faut pour donner à manger aux deux chiens de garde qui restaient à la maison du jeune homme en son absence!

Une seule chose, il était hors de question qu'on le voit vêtu d'un costume cravate ce soir, non, comme pas mal de marginaux dans son genre, notre petit bonhomme ne pouvait guère supporter qu'on le tienne en laisse ne serait-ce que vestimentairement! Alors, désolés mes chéris si vous n'êtes pas contents, mais le plastique étant le meilleur ami du cyber goth, il n'allais pas le laisser à la maison. Et tant qu'on y est, la devise "pour vivre heureux vivons cachée" n'était pas de mise dans l'esprit de notre jeune fou, et comme a sa belle habitude, profitant même du temps sec et presque sans nuages, il n'allait tout de même pas sortir en pull, même s'il en avait des biens jolis, non, habillé léger, voilà son envie du jour. Ce soir, ils auraient une chance nos pudiques, ils éviteraient les portes jarretelles à la sauce Hoshiko. Un sarouel fait main, vert fluorescent, bien trop grand pour lui ferait l'affaire, tenu uniquement par une ceinture qu'il ne valait mieux pas trop titiller pour ne pas qu'elle se détache et que l'on ait droit a un striptease involontaire. Et tant qu'on y est, mettons vingt centimètre de plateformes histoire de paraître un peu plus grand, des jolies plateformes Démonia noires qui donnait aux passants dans la rues, l'envie de de tenir prêts à rattraper le gamin au cas où il ferait un pas de travers. Manque de bol les amis, cela faisait des années qu'il ne tombait plus avec si peu de talons!

Ventre à l'air, vous ne pouvez pas savoir chers amis trop serrés dans vos costards comme on peut se sentir bien, ne portant qu'une sorte de petit haut de latex fluorescent, dont les bandes de résilles noires laissait entrevoir encore un peu la peau du jeune homme. Comment ça l'inscription "sex" devant peut être choquante? Bande de petites natures va! Aux bras, le jeune DJ portait des mitaines assorties au reste de ses vêtements, histoire de couvrir un petit peu ses bras fins. A ses mains, ses habituels demis gant au format Gloomy Bear, rouges cette fois, tandis qu'un amoncellement de bague à tiges de plastiques et autre tubes et scoubidous pendouillaient à ses doigts. A son coup, un collier à picots de plastique, de bien dix centimètres chacun, les mêmes qui enserraient ses petits poignets ainsi que ses dread synthétiques blanche et aluminium, et un bâillon ball gag cranté pendait négligemment autour de son cou, ça pouvait toujours servir. Et encore une fois, il n'avait pu se retenir d'attraper au passage un sucette pour enfant, mixée par ses soin comme tout le reste de ses vêtements, de scoubidous blancs et verts.

Bien sûr, pas de Hoshiko sans maquillage, toujours très présent, puisqu'on aurait, de loin pu jurer qu'il portait l'un de ces loups vénitiens, et pour finir, deux petites crois étaient collées sur les joues du jeune homme. Et comme à l'accoutumée, un petit Monster Bag l'accompagnait, pendu à son épaule, toute dents dehors.

Spoiler:

Il était arrivé à l'heure et n'avait guère eut d'autre chose à faire que suivre les instructions. Remarquez, il était bien là où il était, il voyait partout ou presque, les gens qui se déplaçaient en toute tranquillité, ou presque! Il n'avait pris aucun calmants depuis ce matin, en connaissances de cause puisqu'il était bien plus efficace lorsque son mental vacillait comme une balance qu'on titille plutôt que lorsqu'il était serein. Et cela se voyait remarquablement bien, puisque ses yeux aux lentille bicolores -une blanche une verte- ne tenaient pas en place, et lui donnait en quelques sorte le même air que ses fou psychopathes que l'on voit dans les films... Soit, il avait l'habitude lui même, même si les gens qui le croisaient ne se sentaient souvent guère rassurés en se prenant un regard lointain de sadique masochiste piqué à la morphine.

Soirée bien remplie à l'horizon, il prenait ça à cœur et s'amusant tout seul devant le plateau d'argent qu'on lui avait servi, il faisait son boulot, sautillant sur place et se faisant sa soirée en solitaire, additionnant musique et "chorégraphie rythmique" comme il disait, nous nous dirons simplement que comme toujours, il était à fond dans son trip et dans son petit monde. Du moins, jusqu'à ce qu'un imbécile lui envoie une bande de chien galeux au costume tellement bien arrangé que lunatic n'aurait eut qu'une envie, sortir de son Monster Bag ce joli joujou qui claquait bien, et qu'il emmenait partout... Juste histoire de leur faire peur pour qu'ils virent de SON coin avec leurs appareils photos, leur bouches bées et leur regard tantôt étonnés, dégoûté, amusé ou interloqué... Qu'est ce qu'ils voulaient? papoter? Mais attendez une minute là, Hoshiko, même en portant un nom de fille, un corps d'enfant malgré ses dix sept ans et son innocence pas si innocente que ça, il restait un homme, dans le sens femme du terme oui, mais même ça n'empêche qu'on dit tellement souvent qu'un homme ne peut faire deux choses à la fois, qu'ils devraient le savoir tous?! Okay, le nippon dansait bien en mixant et alors? C'est pas une raison. Et arrêtez les flash, ça peut énerver les chatons.

Sa sucette entre les dents, c'est avec un regard malsain qu'il accueilli ce petit comité qu'on lui avait gentiment envoyé... Non non lui il n'avait rien à voir avec le monde là bas en bas, il mettait juste l'ambiance pour pas qu'on ait eut à coller du Bach ou je ne sais quelle musique qui en soit, est joli, mais pour une soirée, pas terrible. Alors alors, comment faire partir toutes cette populass' sans réveiller le "monstre" et sans donner l'impression d'être un antipathique de première? Voyons, oh, bonne idée. Heureusement qu'on à toujours un mode automatique sur les machine de nos jours, comme ça, ça continuera gentiment à tourner, même sans avoir besoin des deux mains, on aura vu plus emmerdant comme travail avouons... Reporter par exemple?

Faisant comprendre qu'il n'entendait pas grand chose avec son casque sur les oreilles, il n'eut pas vraiment trop à échanger de mots autres que "oui" et "no"n a tous ces chien chien à leur patrons, pour qu'ils soient rassasiés de questions, et quelles questions stupides! "pourquoi cette tenue" "votre nom?" "d'où vous venez", ça, ça ne se voit pas? Hop, une petit réponse par ci par là, et avec un grand sourire, en leur envoyant tout ces vœux de bonheur, par un baiser volant avec des grands yeux larmoyants, il les renvoya vers quelqu'un qui était un peu trop seul dans un coin et les voilà partis, non mais sérieusement, pourquoi ils se promenaient par troupeaux? Et puis ils allaient faire le tour de la pièce comme ça tout la soirée? hi hi, aller jouons à la balle avec les journalistes!

Bref, retournons à nos moutons, " "monsieur plastique" à du travail, s'il vous plaît, si vous voulez lui parler, ou vous frotter à lui, c'est un par un merci!" Voilà une jolie pancarte qu'il aurait pu coller sur le mur hi hi hi...

Messages : 41 Date d'inscription : 25/06/2009

Bien qu'aujourd'hui l'équipe de Kelyann avait était overbooké, Lucy avait eu le temps de maquiller notre Lexie, et pour cette soirée, pas de mini jupe, pas de vêtements provocants, mais bel et bien une robe rouge fendu jusqu'à la cuisse sur un coté, en soie, les cheveux légèrement relevé, elle avait envie d'être belle, mais pas de susciter un quelconque " elle est habillée comme une pute". Anne voulait qu'on aille aux devants des producteurs, très bien, ça sera chose faîte, elle allez se vendre, mais pas à n'importe qui, ça allait être la grande classe, et pour ça, quoi de mieux que de jouer le rôle de la diva ? Non pas la Diva qui envoi tout bouler, mais la Diva qui a le droit de choisir. Bon et ce soir, on va essayer de pas trop boire de champagne, en espérant que Lucy ne finisse pas les verres, quoi que ça pourrait être drôle.

Elle était angoissée, jamais elle n'avait encore fait ce genre de " chose ". A devoir se pavaner devant des photographes, à sourire à s'en décrocher la mâchoire, non, pas de dernier regard devant le miroir, elle allait encore trouver quelque chose qui ne vas pas, et à force de vouloir trop en faire, elle n'allait plus ressembler à rien. Et par dessus il allait falloir supporter des talons durant toute une soirée. Oui c'est féminin ces petits trucs, mais qu'est ce que ça fait mal à la voute plantaire. Elle sortit de sa chambre, espérant trouver quelqu'un dans le couloir avec qui elle pourrait fièrement déambuler les marches du grand escalier. Un petit regard à droite, puis à gauche, non personne à l'horizon, ah non, ne me dîtes pas qu'ils sont déjà tous en bas, pas envie d'arriver la dernière, c'est la place de choix et ça serait pas pour elle.

On entendait déjà du haut la musique, le brouhaha des gens essayant de parler plus fort les uns que les autres. Elle ferma les yeux, en se répétant mille fois qu'elle ne se pétera pas la figure dans l'escalier, ça serait la fin de sa carrière, carrière qui, rappelons le, n'a toujours pas vraiment commencée. Puis elle se décida enfin à descendre ces fameuses marches... Les unes après les autres, se faisant flasher par les photographes, elle essayait entre deux d'entre apercevoir qui était déjà en bas, ils n'étaient pas encore tous présent, alleluya, ou pas, car elle n'avait pas non plus envie de se retrouver seul au milieu d'une horde de paparazzi. Au final, pas d'écrasement de face dans les escaliers, elle sourit fièrement à tout le monde, serrant des mains de personnes dont elle ignorait tout. Certains connaissait déjà son prénom. " Lexie, quelle relation entretenait vous avec Anne ? ". Il fallait que ça mousse, après un grand sourire en regardant Anne, elle répondit " Madame Sendian est quelqu'un de merveilleux, elle donne de sa personne afin que des gens comme nous, ayons une chance de rentrer dans un cercle très fermé, je trouve cette démarche vraiment intéressante. " Et les questions s'enchainaient... " On dit que vous êtes alcoolique et que vous entretenez une relation avec Ben, le garde du corps de Monsieur Lowen, mais que certains vous en vu fricoter avec Soren Irvin, qu'en est-il de ce cercle amoureux ? " Et bah bon sang, si on peut pas faire un pas, un geste, sans être épié, ça va devenir dangereux. " Ben Copland est un très bon copain, je n'ai par contre, pas encore goûté aux joies d'entretenir des rapports sexuels, ni avec lui, ni avec Soren. Par contre, j'avoue que mon cœur balancerait entre les deux, s'ils me courtisaient, hors ce n'est pas le cas, je suis célibataire. "

Non mais regardez les, toute cette bande de rapaces, de rats, d'ignominies ambulantes. Elle marcha pour se rendre vers le buffet, afin de rejoindre quelques uns des personnes qu'elle connaissait, jusqu'à ce qu'un journaliste annonce " On dit que l'histoire avec votre défunt est fausse, que c'est monté de toute pièce pour vous faire connaître, malheureusement pour vous, ça n'a pas l'air de faire pleurer dans les chaumières" Elle ouvrit grand la bouche en regardant Anne, pris sa coupe de champagne, et se retourna face à cette personne. " Si vous voulez plus d'infos sur ce sujet il faudra y mettre le prix. " dit-elle avec un grand sourire ravageur, ne voulant pas se laisser impressionner, même si cela la blessait profondément. " Et il faudra discuter du prix avec Anne et moi même."

Messages : 48 Date d'inscription : 15/06/2009

Les petits fours se balançaient joyeusement dans leur plateau de gauche à droite, au rythme de la musique sur laquelle Lucy bougeait discrètement. Fervente admiratrice du travail d'Hoshiko, elle était absolument enchantée que Kelyann ait recruté le petit qu'elle avait pistonné. La maquilleuse avait d'ailleurs offert à jeune nippon un grand signe de la main enthousiaste quand ce dernier avait fait son apparition dans la salle de réception.

Lucy, malgré son job de la soirée s'efforçait d'être la plus souriante possible, en oubliant avec beaucoup du mal sa relation "extra-professionnelle-sexuelle-compliquée-à mi temps" avec son charmant patron. Elle avait été affublé du rôle de serveuse se soir, avec la tenue adequat blanche et noire, heureusement la maquilleuse avait échappé au nœud de papillon, il y avait des limites quand même ...Son plateau en main, elle s'efforçait de rester agréable avec ces parasites qui se servaient sans la remercier de quoi que se soit. Bande de cons.

Heureusement, une fois de plus Liam avait eut droite à la même corvée qu'elle, elle le voyait se balader entre les journalistes, manquant de faire tomber son plateau dès la première occasion. Lorsqu'il passa vers elle, elle lui glissa doucement à l'oreille: " Toi aussi tu nourris les cochons ?" Oui c'est bien l'impression que ce " grand monde" lui donnait. Pourtant, elle n'eut pas le loisir d'entamer une conversation avec lui que Kelyann accaparait déjà le petit. Bientôt Liam se transformerait en gigolo, ouai ...il y avait besoin de gingembre!!! Merde, Lucy n'aurait même pas distinguer le caviar du gingembre vu la gueule des toasts...

La brune vit apparaître Lexie plus belle que jamais, elle en resta sur le cul quelques minutes avant de tendre un peu l'oreille, quoi ? Lucy était curieuse de savoir comment la rousse s'intégrait au star system...Elle le faisait plutôt bien, cirage de pompe pour Anne...Hm une question sur Ben, il serait heureux d'entendre qu'on croit qu'il est en couple avec Lexie ...D'ailleurs, se soir il n'était même pas là, on l'avait planté à l'entrée comme gorille ouvreur de portes...qu'il allait s'amuser celui là aussi ...Ben ou Soren ? Grande question pour elle ...

Instinctivement, le regard de Lucy se tourna vers Soren, oui il a plus de charme que Ben, plus de charisme, une prestance incroyable même si il est l'homme le plus énervant de la terre! Avec sa réplique toujours en plein dans le point vexant, son air détaché de tout ....sauf de son paquet de cigarette! Une tête à claque ...pourtant, oui il y a pas photo, à la place de Lexie dans ce scénario imaginaire, elle aurait choisit cette tête de mule d'Irvin.

La question suivante était un peu moins romantique, la brune ouvrit grand la bouche, outrée. Il y avait des questions qu'il ne fallait pas poser, Lucy connaissait les siennes, et elle apprenait petit à petit les interrogations de la candidate qu'il ne fallait pas soulever. Pourtant, la rousse était restée digne, cherchant néanmoins un réconfort dans le regard de sa patronne. Hmm...ces journalistes...est ce interdit un peu de mort au rat dans leurs verres ? Comment ça non ? Lucy posa son plateau quelques secondes pour accourir vers la belle princesse Keldan. Elle attrapa la main de son amie avec délicatesse avant de prendre un air très courtois en lui baisant la main. " Madame, permettez moi de vous dire que vous êtes absolument éblouissante...et sinon ... vous habitez encore chez vos parents ?" demanda-t-elle, un air faussement tombeur au visage." Bon je devrais peut être pas commencé mes sottises, je vais me faire assassiner par Anne pas tard sinon ..." Elle repris son plateau. " Un petit four ??? Il faut que tu en manges car ça voudra dire que je fais bien mon travail et que je peux peut être réclamer une augmentation..." ajouta-t-elle.

Malheureusement pour la serveuse, ce n'est pas se soir qu'elle passerait sa nuit à discuter entre copines, elle n'avait même pas vu cet homme s'approcher d'elle. Tout de suite, elle cessa de parler. " Excusez moi je dérangeais..." se désola le nouvel arrivant. La brune se contenta d'hocher un vague " non" de la tête avant de filer droit vers le buffet. Elle n'avait maintenant plus rien à faire auprès de la candidate, elle soupira planté comme un piquet.

" Mes intentions n'étaient pas de la faire fuir, je voulais juste vous demander...maintenant que la musique est a peu prêt calme et dans mes connaissances..." commença-t-il en désignant du regard l'étrange bonhomme plastifié et ses musiques étranges..." si vous me feriez l'honneur de danser avec moi ...Ce n'est pas une obligation, je ne compte pas me plaindre auprès de votre patronne..." demanda-t-il, tout en restant à une distance tout à fait respectable de la jeune candidate. Il avait ce genre de costume qu'on trouve difficilement sans casser sa tirelire, une coiffure parfaite, un accent peu américain...

De loin, Lucy contemplait la scène rêveuse...elle n'avait pas la robe de princesse se soir, elle ne danserait pas, enfin quoi que, quand la soirée se finirait la brune ne manquerait pas d'exiger une danse de son collègue serveur. Histoire de rigoler un peu avec Liam. Ils en auraient besoin.

Messages : 52 Date d'inscription : 15/06/2009

Que c’est beau la vie… On se lève le matin en se disant que la journée est belle, que le soleil brille et qu’on va pouvoir rien faire…. Non, j’blague! Il fait nuit, j’ai bouquiné toute la sainte journée en espérant que le soir n’arrive jamais. Je me traîne à l’autre bout de ma chambre pour fumer quelques clopes les yeux dans le vague en pensant à tout et à rien. Quoi? Je bosse là? Photos, caméra, popularité… Tu penses que j’aurais une place au Panthéon si j’écris mes mémoires à la place de me branler la nouille en désespérant profondément? Ouais parce que le soleil il est pas là, glander c’est bien, mais c’est quand même le fameux soir! Le soir où je dois être gentil et bien élevé. Sourire et lécher le cul aux photographes. Du moins les éviter et me faxer à travers les flash qui me prendraient avec des gueules à la con. Oh! Soren est un être humain, il mange, boit… Boit… Boit… Boit… Boit… Et vomit. Boulimique d’autonomie espionné.

Bon aller, quand même. J’enfile mon costard, classe la bête, mais sans la cravate en laissant deux trois boutons de ma chemise ouvert. Rapide passage à la salle de bain pour me passer un coup de rasoir, et arranger mes cheveux… Et je suis présentable. Passe partout. Une clope dans la bouche je finis par descendre dans la salle de réception, à reculons… Le brouhaha, mon dieu que c’est chiant. Et les photographes qui te sautent à la gueule comme s’ils n’allaient pas passer toute la soirée à côté de toi. Ils ont peur de quoi? Que je fuis? Que je disparaisse? Ils sont cons les gens, y en aura pour tout le monde! Regarde moi ses têtes de con, et leur question que je prend même pas la peine d’écouter. Qu’est-ce que tu me veux avec ton magnéto toi? Et toi là! Avec tes mirettes écarquillées, me balance pas que tu vas nous faire un infarctus… On serait capable de me le remettre sur le dos! Je parle pas, je les ignore pour l’instant. Si je fais le mort, ils finiront bien par me lâcher la grappe.

J’essaie de me frayer un chemin. Putain de masse humaine! Aidez moi, aidez moi, je me meurs… Moi qui ne supporte pas la foule, c’est mon ultra jour de chance. Zen gars, si t’en bute un, je suis sûr que ça va pas faire plaisir aux autres. Ou que trop, la super médiatisation que je pourrais offrir au Freak! En parlant de Freak, y a pas des candidats qui pourraient occuper les fauves pendant que je vais m’enfermer au toilette me pendre avec du PQ? Je lève la tronche d’un air intéressé avant de voir THE SCENE. L’espèce de truc qui tu vois une fois dans ta vie, et qui te déçois parce que t’es toujours persuadé que tu l’aurais mieux fait! Un nouveau bad boy baisant, effleurant, les lèvres de mon bouc émissaire préféré. J’en reste choqué. Non mais cherche pas l’air étonné sur ma gueule petite, tu le trouveras pas. Je suis pas le dieu de la spontanéité émotionnelle, faut pas trop m’en demander non plus.

Bref, je finis par me laisser aller à l’écoute de quelques questions qui permettront aux gens de voir que sous mes airs de connards j’ai un grand sens de la maturité. C’est pas parce que je prend tout avec nonchalance que je suis pas foutu de ne pas me faire remarquer. Soren c’est un philosophe blasé de la vie, qui ne souris jamais, mais il sait aligner deux mots sans envoyer chier…

- Soren, on ne vous a pas vu heureux sur le plateau du Kelyann show après la vidéo sur votre ex femme. Qu’avez-vous ressentis quand elle a dit que son amour n’était qu’éphémère et que vous aviez ruiné sa vie?

… Quoi que.

- Rien.

- Et alors! Meurtrier du mari de Anne, info ou intox?

- Info. Gratis, profitez.

On se rut, se bouscule autour de moi. Plutôt crever qu’être au centre des attentions. On dirait des vautours affamés qui attendent impatiemment que je perde mon calme pour leur rentrer dans le lard. Ben non mes cons, je me la joue cool ce soir, et je communique qu’avec des monosyllabes, ça me permet de fumer ma cigarette tranquille pendant que vous vous agitez comme des drogués en manques de ragots immondes.

- Il paraît que vous fricotez avec la jeune Lexie Keldan, l’âge n’est pas un problème pour vous?

- Non.

- Donc vous avouez fricoter avec elle?

Ah! C’est beau les rumeurs. J’hausse seulement les épaules. Qu’est-ce qu’on s’en fou d’avec qui je fricote? Ils passent vraiment du coq à l’âne dans leur question déplacée. Mais ça me permet de les laisser réfléchir et passer à travers quelques autres demandes que j’ai à peine le temps de capter. Je me faufile, et je suis enfin libre, assez pour me réfugier vers le buffet où je trouve un cendrier pour écraser ma clope. Quoi? C’est un rince doigt? Tant pis, personne saura que c’est moi…

This is my song.

Il les avait comptées, les heures qui séparaient le matin, de cette fameuse soirée. On ne l'avait pas vu sortir de sa chambre de la journée, et si on était venu le chercher, on n'aurait certainement rien pu tirer de lui, complètement dans les vapes, c'était une façon de destresser bien peu orthodoxe que de prendre quelques bonnes doses de bonheur en une journée... Un bien être momentané qui vous laisse sur les rotules une fois passé! Pas forcément une bonne idée lorsqu'on vous annonce qu'il y a une soirée où vous êtes censé arriver au top. Mais quelle importance? Ça ne se verrait plus une fois le tout passé comme il faut, qu'il s'était dit, mais trop d'espoir tue l'espoir et à l'heure dite, et même s'il savait ce qu'il faisait, chose qui était déjà plus pratique que de rester à rêvasser bêtement dans son coin contre un mur, la dernière dose n'était pas décidée à passer, espérons que ça ne se verrait pas trop.

Pour le moment occupé à ne pas arriver trop en retard, et après avoir joué les asociaux qui se débrouillent tout seul, habitude oblige, il descendait en silence vers la dite salle. Oh non pas de muselière qui ne tienne ce soir, pas de laisse non plus, et même pas de pics de fer. Les seuls pics visibles était les cheveux écarlates du jeune homme, et encore juste les plus courts, les longueurs, il les avait coiffées avec soin, les laissant pendre doucement dans son dos, en longue queue de cheval qui venait onduler doucement au moindre mouvement de tête du strip-teaser. a vrai dire, difficile de le reconnaitre si on oubliait ses cheveux, si l'on se fiait à ses vêtements, en effet, il portait un costume entièrement blanc, pas trop carré non plus, car le bien rangé et dans les air de haute société très peu pour lui. Pantalon un peu long, ceinture serrée au maximum, et encore il aurait fallu rajouter des trous, longue verste blanche, et chemise noire ouverte sur les quatre premiers boutons -ne laissant tout de même pas voir le dernier pansement qui lui restait sur les côtes- iraient très bien. Pas de cravate, cela ferait trop formel pour lui, à la place ce serait une longue écharpe noire dont les extrémité lui arrivaient à peu près aux genoux. Et grande première de l'année, il n'avait pas de plateformes mais des chaussure plus ou moins plates pour une fois, même si sa grande taille ne s'en ressentait pas trop. Question maquillage, comme à l'accoutumée on ne lui enlèverait pas ces cernes noirs qu'il portait toujours. Et ma foi, les lentilles resteraient dans leur étui, ce soir, il gardait ses yeux noirs profond, cachant d'une certainement manière ses pupilles qui avaient pour le moment, tendance à trop peu réagir pour quelqu'un censé être "clean".

Bon, il n'était pas à l'heure, bravo Daizennosuke! Bravo, vraiment. Bon au moins, on espère que les affamés de reporters dont il avait vaguement entendu parler se seraient occupés ailleurs et ne le verraient pas rentrer, il n'était pas encore en état de répondre à dix questions à la fois, déjà une ce serait dur pour le moment... Quand on le voyait marcher le long des murs pour ne pas tomber, bravo encore. Promis , plus jamais il ne jeûnerait près de trois jours, enfin, si, ça c'était monnaie courante, mais il devrait noter de ne pas se droguer le ventre vide. Ce n'était pas bon. Enfin, il se disait ça, et puis, il recommençait à chaque fois l'imbécile.

Poussant la porte pour entrer, il se stoppa un instant. oh, il y avait du monde effectivement... Pas le top quand on espérait passer en longeant le mur pour la discrétion, là, pas de doute, ils surveillaient la porte... Et ça ne manqua pas, à son grand désespoir, il eut à peine le temps de fermer la porte qu'une petites troupe l'accueillait... Eyh, oust, les chien on leur fout la paix d'habitude. Tout ces inconnus qui se pressaient de ci de là ne lui rappelaient qu'une chose, les mains tendus de spectateurs avides, et ça, il n'aimait pas, pas du tout. D'un pas mal assuré, le mieux à faire pour le moment, c'était d'ignorer les corbeau qui lui croassaient aux oreilles, ils auraient le temps de l'embêter toute la soirée, alors, un peu de calme, quitte à passer pour un asocial, pas de problème! De toute façon, c'était déjà ce que tout le monde avait compris, et personne n'avait vraiment tord, et pourtant, dieu sait qu'il n'était pas méchant...

Il reconnaissait quelques personnes, entre autres, Lucy, qu'il devrait penser à remercier... Le blondinet aussi, dont il ne connaissait pas vraiment le nom, bien entendu, Kelyann, et Anne, qu'il avait entrevu, a aussi l'attaché de presse à côté de cette dernière... Bon, il y en avait d'autres, même s'il ne les avait pas forcément vu, et au fond ça ne lui servirait pas à grand chose puisqu'il passerait certainement son temps loin du bar, et loin du monde, si ces fichu photographe acceptaient de lui lâcher les baskets... s'ils voulaient des photos, qu'il aillent à l'autre bout du monde acheter quelques magasines décadents, il serait dedans et ils n'auraient pas besoin de se casser la tête. Et arrêter les remarques sur la maigreur qui apparait sous la chemise, il n'est pas sourd, merci... Bon, que faire pour s'occuper.. pas manger non, pas envie qu'on le suive jusqu'aux toilettes pour prouver une éventuelle, et réelle théorie de l'anorexie. Et bien, étant donné qu'il n'avait pas sa guitare, qui ne lui servirait rien ici, il sortit de sa poche quelque chose qui s'apparentait à une cigarette. Comment ça pas le droit de fumer? et le Soren, il fait quoi là? Alors on a le droit. Et il fume bien ce qu'il veut, a la fenêtre ça sent pas trop!... Enfin, à peine arriver, que, pourvu que la soirée se finisse vite. Il allait se trouver mal si non... Ah non, ne me sortez pas que c'est à cause de ce qu'il fume, ça pourrait l'énerver. Ah ah, elle est bien bonne celle là.

[paske j'aime les images: cliquez là x) et regardez le quatrième en partant de la gauche, le plus grand, =)]

Messages : 22 Date d'inscription : 01/09/2009

Etre maire, ce n'est pas tout les jours un long fleuve tranquille, être père, encore moins. Du moins être un père que l'on va qualifier de " digne " et qui prend soin de sa fille, sa vie. La petite Mena est fan de l'académie et de l'émission, elle avait, on va dire, quelque peu forcé la main de son père pour qu'il accepte pour que ça se déroule à L.A. Et maintenant il avait reçu des invitations pour lui et sa fille, afin d'assister à la soirée portes ouvertes de ce... comment on dit déjà ? Ah oui, ces immondes tarés tatoués de la tête au pied, ces racailles démocratisées, ces délinquants qui ignorent que la vie ne se résument pas à de simples photos. Non mais quel enfer. Et va y que je dandine du cul en croyant être la plus séduisante, et va y que je fume comme un pompier parce que je suis trop bad boy, et va y que je te roule un patin devant des milliards de téléspectateurs. Ah ça oui, par contre, on ne peut pas nier leur excellence en matière de scandales, ils savent bien faire ça. Offrir du rêves aux ados qui ne rêvent que d'une chose : être comme eux. Non décidément, la jeunesse ce n'était pas ça pour Edward Okland. Les jeunes devaient faire du droit, des sciences, des écoles d'ingénieurs, mais pas de l'art. Non mais encore si on peut appeler ça de l'art parce que franchement, avoir des tatouages et des piercings ridicules sur le corps... Encore un petit tatouage bien caché, ça peut être mignon, mais regardez moi ça, allez, dans une trentaine d'années, quand ils auront tous la peau fripée, la peau qui tombe, qu'ils seront dégarnis et porteront un dentier, ah qu'ils seront fier. Des vraies bêtes de foires, même que Bozo le clown il ferait pas mieux.

Il était dans la voiture qui conduisant sa fille et lui même a l'académie. Pas nerveux pour deux sous, mais pas vraiment emballé par l'idée d'assister à un show à la fois pathétique et ringard. " Vraiment Mena, c'est la seule fois, j'espère que tu m'entends bien, c'est la première et la dernière fois que je met les pieds dans un endroit pareil. " dit-il en jetant un magazine consacré aux personnes du Freak Show sur le tapis de sol de la voiture. " La cour des miracles c'est bon, on a déjà assez de problèmes dans cette ville et je dois me taper aussi les bienséances envers des détraqués. " Il soupira légèrement, il savait que ces paroles ne ferait pas plaisir à Mena, mais bon, Mena qui n'avait vraiment pas confiance en elle, qui était pourtant si jolie, avec ce petit air frais, ces grand yeux bleu et son teint de poupée, elle avait grandit si rapidement, c'était une jeune femme à présent, il en avait presque du mal à se faire à cette idée. " Tu te souviens du code ? " Le code ? Quel code ? Ah oui, papa poule, nous avons oublié de le préciser, si Mena à un problème, elle doit se frotter le nez trois fois de suite, c'est le signe qui fera agir un ou deux gardes du corps au cas ou elle ai un problème. La voiture s'arrêta soudainement, ils étaient arrivés.

" Je te préviens Mena, demain on travail nous, on rentre pas tard, t'as des cours importants, et sous aucun prétexte tu ne les louperas, c'est compris ? " Allez va y que je te sermonnes, de ci, de là, histoire de montrer une quelconque autorité parentale, mais, Monsieur le Maire, Mena est assez grande pour savoir ce qu'elle doit faire... " Allez ma puce, passe devant, c'est toi qui a voulu venir ici, tu assumes. "

Il la laissa passer devant, et entra a son tour, oh que c'était vilain, il n'avait jamais vu quelque chose de si horrible de sa vie, l'intérieur si... laid, et quand son regard arriva à se planter sur le DJ il failli frôler l'arrêt cardiaque. * Vraiment, non mais, ça devrait même pas être autorisé ce genre de tenues. * Pas le temps de réfléchir, qu'il était déjà assailli sous les questions des journalistes. " Je ferais une déclaration officielle de cette soirée dès demain matin. " Allez hop, déjà, un problème de réglé. Maintenant il souhaitait vivement rencontrer cette sorcière dont le monde parle, il demanda discrètement à Mena de lui indiquer ou elle était, la tête pensante de cette académie. Et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il fût surpris. Surpris par ces cheveux, ce visage, il pensait trouver quelqu'un d' effroyablement vulgaire et à la place c'était une femme d'une classe infinie. Bon, seul défaut notable : ses tatouages. D'un pas assuré, il s'avance vers elle, mais ne quittant jamais bien longtemps des yeux sa petite Mena. Il arriva a la hauteur d'Anne, une coupe de champagne à la main. " Pas mauvais votre champagne, on voit que vous ne lésinez pas sur les moyens. Nous ne sommes pas présentez, je suis Edward Okland, l'homme sans qui rien de cela n'aurait vu le jour " déclara-t-il en écartant les bras afin de montrer l'ensemble de la salle de réception. " J'espère ne pas trouver de drogues ou de snifettes dans les toilettes ce soir, ça serait fort ennuyeux. " lui sourit-il. " Vous avez des spécimens très intéressants dans votre zoo inter communautaires, si j'étais sociologue je pense que je ferais une recherche très poussée en ce qui concerne la quête des gens à vouloir se démarquer les uns des autres, au fond, c'est le même moule, les tatoués avec les tatoués, les intellos avec les intellos, tout le monde à son troupeau, et croit dur comme fer être unique. "

Messages : 12 Date d'inscription : 01/09/2009

« Tonight gonna be a good night » Oh ça oui, tu l’as dit, pensa Mena en se précipitant éteindre la radio de sa chambre. Quelle horreur à la radio. Purée qu’elle eut de mal à se démêler la crinière, Mena n’avait jamais faut autant d’efforts, épilation des jambes parfaite, dents blanches à en faire pâlir Freedent, ses sourcils souffraient encore des multiple attaque de la pince à épiler. La petite entendait déjà son père l’appelait en bas des escaliers.

Mena enfila vite ses chaussures rouges assorties à sa robe courte, elle fit quelques allés retour de son lit à son armoire, merde c’était pas si facile d’être une femme, sa démarche était maladroite. Elle attrapa son sac à main. « J’arrive papa, je suis presque prête! » cria-t-elle en descendant les escaliers à toute vitesse.
Elle fit mine de ne pas remarquer les regards soupçonneux de son père sur la longueur de la robe, un peu trop éloignés de ses genoux cagneux de la demoiselle et monta vite dans la voiture, aussi exitée qu’une puce, bien du mal à cacher son enthousiasme, un sourire en contraste avec la tête de déterrée de son père, il avait autant envie de se pendre que d’y aller. Et le voilà, commençant son éternel discours.

« Nous ne sommes même pas arrivés, tu as soutenu la gay pride l’année dernière dis toi que c’est la même chose » affirma-t-elle rêveuse, trouvant le trajet bien trop long. « Ils ne sont pas détraqués, ils ont juste modelés leurs corps pour que celui-ci ressemble à leurs façons de penser, pour eux le corps est une toile vierge dont il convient de faire une œuvre. » lança-t-elle avec conviction, son regard innocent plongé dans celui noir de son papa. « Tu verras, c’est tellement magique, il y a tellement de couleurs, les filles y sont si belles…Anne recrute les plus belles et … » De toute façon à quoi bon de disserter sur le potentiel beauté des candidates du Freak Show. Il ne savait même pas à quoi devait ressembler Anne Sendian ni Kelyann Lowen, en tout cas, eux doivent le connaître comme le mec qui a beaucoup beaucoup tardé dans la signature de l’autorisation de tournage.

« Papa! Ce code est disgracieux à chaque fois que je fais ça on me propose un mouchoir et chaque hiver les gardes du corps interviennent quand je me mouche!!!! On pourrait pas en trouver un autre ? » Ils n’eurent même pas l’occasion de polémiquer là-dessus, la voiture s’arrêta, une bouffée de stress monta alors en la petite blonde. Elle allait les voir …Et cette fois pas sur un écran plat. Elle descendit en tenant le bras de son père, au moins ça lui faisait un point de rattrapage en cas de chute à cause de ces foutus talons.

La porte s’ouvrit et Mena découvrit le meilleur des mondes même si Soren tirait une gueule de six pieds de long, encore un qui n’était pas conscient de la chance qu’il avait d’avoir une vie qui ne s’enfonce pas constamment dans la banalité. La petite n’osa même pas le regarder, ça ne servait à rien, elle avait cerné le personnage depuis bien longtemps …Elle leva la tête pour observer le Dj le plus célèbre du Dark Night ….é-pa-tant.

Merde son appui s’envola pour aller parler à la rousse dirigeante, Mena avait omis de caractériser la personnalité légèrement brûlante de la patronne, au moins son père aurait une vraie raison de détester l’académie après ça …

La blonde n’en revint pas de voir Kelyann en vrai, encore plus beau qu’à la télé! D’ailleurs, elle manqua de se prendre le petit serveur de pleine face à force d’être dans ces rêveries. Oh mon dieu! Liam Vander….

* Restons zen, non il faut que je me taise, je vais dire un truc débile, je vais dire un truc débile, faut que je me taise … Non vite, un truc à dire! Vite*

« Euh…ils sont à quoi tes tits fours ? »

Admin Messages : 160 Date d'inscription : 21/05/2009

Anne aurait été incapable de deviner le sexe du DJ, cet tête de calamar avec son tas de scoubidou dansant sur son crâne comme des tentacules en folie. La rousse eut un léger rictus dégoûté à cette pensée, pourtant méduse ou non, la plupart des cobayes ici présents semblaient réceptifs. Quelques grandes pointures de la presse se laissaient même tentés par une petite danse.

Tiens voilà le petit chien de Kelyann qui venait à ses pieds, lui parler comme si il avait une quelconque importance à ses yeux, comme si l’existence d’un espèce d’adolescent en crise de rebelle attitude. « Et j’espère que la dernière soirée, catastrophique, que l’académie a passé, ne vous a pas laissé un souvenir trop amer de ma personne… », cette réplique pleine de modestie provoqua un léger rire.

« Ne t’en fais pas, ta propre existence était sorti de mes souvenirs » Elle avait bien d’autre chose à penser qu’au minable nouvel attaché de presse qui n’avait pas fait grand-chose au final, depuis son recrutement. Elle le vit regarder sa joue, souvenir en revanche qu’elle aurait voulu oublier…

D’un geste gracieux, elle attrapa la coupe que le petit lui tendait, quelques questions lui brûlaient les lèvres. Elle baissa quelque peu le ton de sa voix, s’approchant un peu plus de James, son souffle chaud prêt de l’oreille du jeune homme. « qu’Est-ce que tu as de si particulier ? Je ne crois pas une minute en tes talents d’attaché de presse, tu as forcément quelque chose à cacher pour que Lowen s’intéresse tant à toi… » glissa-t-elle doucement dans le creux de l’oreille de ce dernier. « J’espère au moins pour toi que c’est spectaculaire » conclue-t-elle avant qu’un flash photo ne les sortent de leurs conversations.

« Melle Sendian, un cliché avec ce jeune fan ? » Un fan! James avait manifestement encore besoin de faire ses preuves. Sans un mot, Anne acquiesça froidement et approcha ses lèvres chaudes de la joue de James, elle y posa un délicat baiser, le temps d’un nouveau flash. Elle recula ensuite son visage très rapidement. La journaliste décampa rapidement pour se planter devant Lexie, l’harcelant de questions.

Anne ignorait si les paroles de Lexie étaient sincères à son sujet mais qu’importe, c’était tout à fait le type de réponse attendue, elle répondit alors à son sourire sincèrement. Le sourire s’effaça bien vite quand le journaliste parla à la candidate de son défunt mari, chose qui énerva quelque peu Anne. La rousse, elle en avait rien à faire qu’on lui parle de sa vie de veuve, il n’en était pas de même pour la candidate…En plus d’où détenait-il ça ? Aucun prime n’avait encore révélé l’information…La rousse s’avança alors vers sa protégée, Lexie n’avait pas attendu qu’on vienne à sa rescousse, elle avait lancé sa réplique désinvolte et pleine de charme. « Bien Messieurs je crois que vous avez eut votre réponse mais … » .

La rousse fut coupé dans son élan par l’entrée d’un nouvel arrivant, cet homme droit comme un I, la démarche déformée par le balai qu’il devait avoir dans le c**. Elle le reconnaissait, on le voyait partout dans les journaux, notre cher maire, le défenseur des libertés d’expression, pff c’est ça oui, à cause de lui le tournage du Freak Show avait été retardé d’au moins un an, le temps que Monsieur prenne sa décision. Il vint vers elle, la rousse abandonna les journalistes pour se consacrer au spécimen « Tiens, qui vois-je ? L’homme qui a mis dix mois pour signer une autorisation de tournage, j’espère, monsieur le maire, que vos autres projets avancent plus vite… » répondit-elle en ignorant la réplique sotte sur son champagne. Évidemment qu’on allait pas servir de la merde, bien qu’un peu d’arsenic dans son verre n’aurait pas été une si mauvaise idée…Lucy était encore passée à côté d’une brillante initiative.

Il était là, planté devant elle, sur de lui, son costard italien super cher sur les épaules, encore un bel homme qui croyait tout pouvoir contrôler. « Il n’y a pas de drogue se soir, mes candidats ont autant de chance de faire une overdose que votre chère fille. » lança-t-elle en posant les yeux sur la petite blonde à la démarche un peu maladroite qui tentait de discuter avec Liam. Mon dieu, si elle réussit à lui faire sortir plus de deux mots, Anne l’aurait engagé comme coach sportif! « C’est dommage vous n’êtes pas sociologue …et puis-je savoir, monsieur le maire, quelle est la raison qui vous a FINALEMENT poussé à signer pour mon « zoo intercommunautaires » ? Mon troupeau vous aurez-t-il charmé ? »

Admin Messages : 190 Date d'inscription : 21/05/2009

Bon le début de la soirée ne s'annonçait pas si catastrophique que ça, tout le monde était à peu près présentables, les questions fusaient dans tout les sens, de quoi faire perdre aux candidats un peu de sang froid. Mais il faut bien les mettre à l'épreuve ces petits puceaux du star system. Ça rappelait à Kelyann ses débuts, ou il ne savait pas à quelle question répondre et ou ses chevilles enflées plus vite qu'elephantman. Auraient-elles réussi à dégonfler ? Ca, c'est moins sûr. Avec tout ce bordel il avait du mal à entendre les propos de chaque candidats ici présent, cependant les répliques du petit Davis ne lui échappèrent pas. Il était si mignon à vouloir se faire remarquer... si maladroitement. Il le laissa parler, quelques instants... Cependant, il était hors de question qu'on lui fiche l'étiquettes de tarlouze au cul. Alors ça pas question, mais si Davis voulait le déstabiliser c'était pas très fufute, car monsieur Lowen ne se laissait jamais surprendre. D'un pas assuré, il monta sur une des tables du buffet, sa coupe de champagne à la main qu'il fit tintinnabuler avec une petite cuillère, pour faire taire tout le monde, il fit signe au DJ de baisser un peu le son pour que toute l'assemblée puisse l'écouter. " Mesdames, Messieurs, Mesdemoiselles " lança-t-il avec un petit sourire à Mena, bah oui, fallait mieux se mettre dans la poche la fille du maire. " Nous sommes réunis en ce jour pour que vous assistiez au travail de nous recrues. Et bien, vous avez assistez à la pire prestation qu'il puisse y avoir. " Il commençait à marcher de long en large sur le buffet, la tête légèrement baissée, pour tenir les personnes en haleine, il s'arrêta brusquement dans ces cents pas. " Anne Sendian et moi même recrutons des personnalités très différentes, comme vous pouvez le constater. Nous avons bien entendu cherché dans différents recoins de la planète et nous avons trouvé Davis Tucker. " Un léger blanc s'installa à nouveau. " Ce jeune garçon est en effet, victime d'une maladie affreuse " dit-il faussement triste. " Il s'invente une vie. A vrai dire, depuis son plus jeune âge il n'a connu que des malheurs, et à besoin de vivre a travers moi, c'est touchant n'est ce pas ? Il n'a d'yeux que pour moi et aimerait que ses fantasmes deviennent réalité. Davis est malheureusement incapable de faire la différence entre le rêve et la réalité, et s'il est ici c'est pour qu'ENSEMBLE nous l'aidions à traverser cette si rude épreuve... Aidez le à combattre cette terrible maladie, ce fléau qui lui pourrie la vie. Pour qu'un jour ce petit être remette les pieds sur terre. Et c'est pour ça que je vous demande de lui accorder une importance spéciale, si vous avez dans votre entourage, des médecins compétents... Aidez le, au nom du Freak Show. " Il fit signe au DJ de remonter le son à fond. " SHOW MUST GO ON ! ". Il sauta de la table et alla fièrement serrer la main de Davis, se faisant photographier par tout le monde, il lui glissa à l'oreil " la prochaine fois que tu sors des conneries pareilles, je t'émascule, et ne pense pas que je n'en sois pas capable. " Un grand sourire collé sur le visage face aux nombreux flash... Mais la soirée n'allait pas se dérouler au bras de ce gamin, il allait faire sa petite ronde, pour que les journalistes voient à quel point Kelyann est proche de son équipe... Et des candidats.

Il se dirigea vers Soren, fièrement, bah alors, le petit avez peur des journalistes maintenant, mais allez mon petit, ça va aller, c'est comme ça ici, tu bouges avec une fille et très vite tu baises déjà avec elle. " Alors Irvin, on se la joue solo ? Les rumeurs sur toi et Lexie vont vite disparaître, regarde la bas. " Il lui tapa sur l'épaule, pas très amicalement, et plutôt violemment, il ne l'appréciait pas, mais ce n'était pas pour autant qu'il allait l'ignorer hein... " Du moment que tu touches pas à Lucy je t'en ferais pas une montagne, en parlant de ça, je vais allez la voir. " Bien que son appétit n'était pas au rendez vous, il avait envie de s'approcher un peu de la maquilleuse. " Ce costume te va à merveille, Lucy. " dit-il en prenant un petit four sur le buffet. " Le Dj que tu as dégoté est vraiment pas mal, niveau musical je parle. " Il la bouffait du regard, il était prêt à raconter n'importe quoi juste pour la voir, pour la toucher ou quelque chose de la sorte. Il restait cependant discret... " J'ai plus de champagne..." lui annonça-t-il comme si c'était la pire nouvelle que le monde n'est jamais porté. Il se rapprocha d'elle, pour prendre sur son plateau une des nombreuses coupe encore pleine. " Je crois qu'il faudra que tu retournes en cuisine prendre de nouveaux petits fours, ça part vite ces petits trucs là, n'est ce pas ? " Oh non Kelyann, sérieusement, c'était vraiment pas le moment d'aller fricoter avec Lucy dans la cuisine, alors qu'il y a tout le monde ici, et qu'une horde de journalistes sont aux qui vive. " Quand t'iras, tu me feras signe... "

Et dire que Baise sans sucer faisant son sauvage lui aussi ce soir, non mais bon sang, le syndrome Irvin est si contagieux que ça ? Allez petit père, tu vas pas nous la jouer tragédie ce soir, il l'avait repéré au loin, prêt de la fenêtre en train de fumer sa cigarette, bien que Kelyann ne touchait pas à ses horreurs bicolores, il se planta à la fenêtre également. " Et beh alors, baise sans sucer aurait-il une peur bleue de se mêler à la foule ? Je te rappelle que t'es ici pour faire un peu de ventes, alors tu ne resteras pas toute la soirée accoudé ici, car tu vas entendre parler du pays mon garçon. "

Messages : 27 Date d'inscription : 06/07/2009

Ma main se crispa sur la coupe de champagne, pas assez pour quelle se brise mais la limite était proche. Les paroles de ma ravissante mère empoignèrent mon petit cœur fragile aussi violemment qu’il était possible de l’imaginer, et même au-delà de ça. Ma pauvre existence était pour elle aussi insignifiante que futile, j’étais seulement le nouveau larbin de Kelyann. Le nouveau attaché de presse, qui n’avait pas encore fait ses preuves. J’en eu du mal à avaler ma salive, qui se bloqua amèrement dans le fond de ma gorge alors qu’un feu ardant attaqua mes entrailles comme jamais. Comment pouvait-on être aussi venimeuse? Elle était bel et bien un serpent, à la bile exécrable. Une succube parfaite. Une sirène envoûtante. Je la haïssais, et mes dents claquèrent discrètement. Elle ne savait rien! Rien! Ignorante comme jamais et pourtant, pourtant, elle se permettait de me juger! De m’oublier! Encore et toujours! Elle me faisait mal, souffrir, mais seule sa propre personne l’importait vraiment. Elle allait payer, elle allait apprendre ce qu’était la souffrance véritable de notre propre monde qui s’écroule. Je le savais! Mais pas elle! Position de supériorité qui me faisait jubiler.

Ce fut son souffle tiède qui me fit sortir de ma transe colérique. Elle était si proche de moi, qu’il aurait été simple de serrer son cou élégant entre mes doigts fins. Il me fallait seulement 7 minutes, 7 petites minutes pour faire de la vie de ma mère qu’un souvenir. Mais ça n’aurait pas été assez grandiose, la colère, la haine, et la passion que je lui portais méritait que ma vengeance ne soit pas aussi simple et rapide. Alors je profitai doucement des effluves de son parfum, et de sa voix enchanteresse qui me posait bien d’étrange questions. Pas dupe de l’idée de Kelyann, elle était décidément trop intelligente. Cependant ce n’était pas de ma bouche qu’elle entendrait les réponses qui l’intéressaient, et certainement pas de celle du présentateur… A qui elle ne les poserait sûrement pas. Leur relation n’était pas assez amicale pour qu’il eut l’envie subite de lui avouer que j’étais sa taupe.

~ Spectaculaire est un euphémisme Miss Sendian, soufflais-je en posant une main sur la hanche de la belle.

Ce simple rapprochement m’électrisa brutalement. Coup de foudre instantané remontant énergiquement à mon cerveau désireux. Mes doigts pincèrent un peu plus la hanche de ma mère dans un geste presque explicite. Elle était bien plus qu’élégante… Beaucoup plus.

~ Vous avez tord de ne pas croire en mes talents… Je suis parfait dans tous les domaines.

A peine eu-je le temps de terminer ma phrase qu’un journaliste nous prenait en photo. Je lui envoyai un regard mauvais. D’autant plus quand j’entendis sa demande ridicule! Moi un jeune fan! Me voyait-il sauter, surexcité, à côté de ma tendre mère? Me voyait-il lui demander un autographe, les larmes aux yeux, l’émotion palpable? Un jour, il fut un temps, je l’eu fait. Or je ne le referais pas! Elle était distante avec ses fans, moi qui était nettement plus calme que les trois quart d’adolescents en chaleur autour des courbes parfaites de la femme qu’elle est… Pourtant, sa bouche pulpeuse se posa sur ma joue qui s’empourpra légèrement. Maintenant! A cette soirée où tout le monde devait être parfait elle se laissait aller à prendre une photo avec moi. Moi qu’elle avait toujours rejeté. Ma douleur abdominale s’accentua quand elle s’éloigna vers Lexie. Elle se moquait de moi! Son propre fils…

Je me tournais désappointé, me remettant dans cette soirée que j’avais un instant suspendu. Pour elle. J’aperçu Kelyann nous mettre en garde contre Davis, que je ne connaissais pas… Kelyann encore s’avançait vers Soren, Lucy… Daï. J’ignorai Anne, tant bien que mal, me noyant dans la foule présente pour me diriger vers mon employeur. Je jouai quelque peu des épaules pour finalement me planter devant lui et le nippon, que je regardais en arquant un sourcil. La fenêtre ouverte, les pupilles dilatées, une odeur que je reconnaîtrais entre mille.
N’est pas drogué qui veut.

~ Kelyann je… commençais-je toujours les yeux rivés sur l’étrange cigarette. La cigarette magique.

Énervé je l’étais, d’autant plus que cette soirée devait être parfaite. L’immaturité soudaine de l’asiatique me piquai au vif. Mes sourcils se froncèrent, lourds de sous entendu peu aimable, et j’arrachai d’un geste rageur ce que Daï avait à la bouche, le jetant sans préavis par la fenêtre. Je ne faisais pas ça pour lui sauver la mise, je me fichais éperdument qu’il se drogue… Il pourrait faire une overdose demain que ça ne me ferait ni chaud, ni froid… Mais j’étais ici comme l’attaché de presse, pas le fan antipathique du Freak, malgré ce que certain pouvait croire.

~ Tu feras le rebelle ailleurs que dans cette soirée, crachais-je à son encontre. Au moins par respect pour tes employeurs… Tu n’étais pas obligé de venir.

Il y avait trop de beau monde ce soir… Et je ne voulais pas que le Freak s’enlise avant que je n’ai pu faire mon magnifique coup de théâtre.

~ Bref, repris-je pour Kelyann, certain journaliste me prenne pour un fan de Miss Sendian… Je trouve ça quelque peu dérangeant, je perd de ma crédibilité. Et Anne ne croit pas une seule seconde que vous m’avez engagé en temps qu’attaché de presse, murmurais-je à l’oreille du présentateur pour ne pas nous faire entendre des gens alentours. Peut être que me donner plus de responsabilité pourrais éviter qu'elle mette le nez dans nos affaires...

Et surtout dans les miennes.

Messages : 57 Date d'inscription : 13/08/2009

Dans un coin plutôt sombre, entrain de dessiner le tatouage commander, il entendit le présentateur faire son Show. Il eut un sourire et quand il eut fini, il revient vers la foule, ayant laisser son travail de coté juste pour rectifier un peu les choses.

« Je ne savais pas que les Informations de Keylann Lowen étaient si erronée. Son réseau se détériore que c'est affligeant, mais ton Homophobie ne cache pas un mal être plus profond, quelque chose que tu n'assume pas? »

Il laissa sa phrase en suspend, il afficha un petit sourire et le regarda.

« Personne ne pourra démentir ou affirmer mes propos comme les tiens, et c'est surement cela qui toi te déranger. »

Son sourire s'élargit et le regarda;

« Je n'ai point besoin de notoriété pour le moment, je n'ai pas encore fait voir ce que je peux faire. Ses photos sont juste fait pour la forme, faut dire que cette soirée me fait plus chier qu'autre chose. La preuve j'ai apporter du travail... Mais au moins j'assume ce que je suis pas comme toi Keylann? Non »

Il fini l'estocade a ce moment la et reparti travail. Après cela, l'homme revient a lui et sourit a ses propos.

« Fait cela en publique et tu auras l'étiquette de cul défoncer pour un bon moment et même les nanas que tu ramèneras dans ton pieu penseront que tu te fais prendre ton cul dans coulisses. »

Il reprit son dessin, qui commençait a ressembler a quelque chose. Il était entrain de faire une veuve noire sur sa toile, sauf que cette dernière était fait de petit serpent entrelacer au niveau des croisements. Il regarda un moment Keylann dans les yeux, leur regard s'affrontant. Il ne bossait pour personne, il était la pour se perfectionner. Il s'en foutait royalement de leur guerre interne, si on le payait il reflechirait a la proposition, après on verrait bien. Puis l'homme parti et il fini une partie de son dessin. Il ferma son calepin et se fondit dans la foule. Il vit une jeune fille qui avait l'air d'avoir du mal a marcher avec ses talons aiguilles. Il secoua la tête, il se demandait pourquoi les filles se faisait autant souffrir mais bon.

Il se rapprocha un peu et une fois a porter, il lui saisit la main et s'inclina en déposant doucement ses lèvres sur la peau de cette dernier.

« Bonsoir mademoiselle »

Il sourit un peu et regarda les boissons filer. Il n'aimait pas le champagne, il préférait des boissons moins connu et parfois aussi cher.

« Comment allez vous? »

Qu'est ce qu'il en savait que c'était la fille du maire? Il venait d'arriver ici, et il n'avait pas encore croiser Roxas une seul fois. Il lui sourit gentiment et la regarda.

« N'écoutait pas trop ce que dise les journalistes non plus, la plus part du temps ce sont des mensonges, ou parfois y a des morceaux de vérité. »

Il resta ainsi devant elle et il prit sur le plateau une coupe et lui tendit .

« Tenez pour vous. »

Lalala

Du haut de son perchoir, le jeune cyber gothique prenait un malin plaisir à observer ce qui se passait en bas, au fond, même s'il aurait bien envie d'aller se chercher quelque chose à se mettre sous la dent, il se disait qu'il était bien où il était. Pas de foule à bousculer, pas de gens à éviter, ni de regards à essuyez comme une simple poussière. Non, vraiment, la derrière ses amplis, et même qui à devenir sourd un beau jour, il était vraiment, vraiment très bien, aucun soucis de ce côté!

Ayant aperçu la jeune Lucy, le nippon lui avait rendu un grand signe de mains en sautillant, ne cachant pas un enthousiasme détonnant! Ah, si seulement elle savait comme ça lui faisait du bien de pouvoir sortir un peu de temps en temps, autre part que dans les boîtes un peu chelou, connues ou pas, ça revient au même. Il avait certes une attitude et un style assez décadent et que bien peu appréciait, mais bon, là n'était pas la question, on voulait simplement qu'il fasse du bon boulot, rien d'autre, il n'allait pas jouer le mec au balais dans le derrière tout de même... A bah tient, en voilà d'ailleurs un parfais exemple! en effet d'où il était, il voyait sans la moindre difficulté les gens entrer dans la salle, et celui qui venait d'arriver avec sa fille apparemment, avait tout du statu de pseudo tyran! Ceux là même qui vous regardent de haut, comme ayant un balais planté dans les fesses, comme s'ils ne savaient pas qu'il y avait bien mieux et bien plus joli à se mettre dans le derrière... Y avait qu'à demandé, et Hoshiko pouvait faire un exposé illustré s'il veux? Ah oui, et pour le profil du tyran, nous avons aussi: Le fait qu'ils marchent tous droits comme des "I", et que leur lèvres restent constamment tirée vers le bas comme soudées à de morceaux de plombs... Niquel! La salle en contenait de joli spécimens! Oh bien sûr que non, pas cet affreux jojo qui avait pris un rince doigts pour un cendrier, lui il avait plus le profile du Bad Boy un peu j'men foutiste, le genre de mec que Hoshiko ne supportait pas, et qu'il admirait pourtant au fond, pour une raison stupide qui était celle qu'il ne pourrait jamais les imiter! Et oui, Hoshiko lui il était plutôt taillé pour les couleurs et les sourires ravageurs, pas pour tirer la gueule et tentant de se montrer j'm'en foutiste pour des raison qu'on ne veut pas exposer.

Oh, bon, après il y avait cette jeune fille arriver avec ce maire que Hoshiko avait déjà vu quelque part.. Un magasine peut-être, les maires paraissent parfois dans les journaux non? a moins qu'il l'est croisé dans la rue? oh, certainement pas! enfin, cette jeune demoiselle n'avait elle, pas l'air bien méchante. Et le fait qu'elle semble si mal à l'aise avec ses talons aurait presque pu lui donné un air "Kawaii", mimi quoi, selon Hoshiko, qui aurait bien été lui donner deux trois petits conseil, en toute sympathie, au moins, qu'elle n'aille pas se fouler la cheville... Ce serait bien bête. Enfin, il verrait ça plus tard. Pour le moment, il s'occupait des bijoux technologiques qu'on lui avait confié, et à vrai dire cela l'obnubilait comme une pie aurait observé un diamant brillant au soleil! Tpout ce qui pouvait faire du bruit, ça, c'était l'univers du jeune androgyne.

Ah? il fallait baisser le volume? D'accord. Le jeune homme s'exécuta illico, baissant le volume à la demande de Kelyann, l'air curieux, tient tient, qu'allait-il nous sortir? Il écouta aussi, prenant du même temps, sa sucette de gamin entre ses dents,histoire de s'occuper. hin? Mais c'était quoi cette histoire de jeune homme fantasque ou je ne sais quoi? Il devait y en avoir un qui avait tenté de se faire remarquer par on ne sait quel moyen qui avait échappé au regard fou du jeune Lunatic. Enfin,c e n'était pas ses oignons, même si au moins, il avait pu avoir en quelques sortes un petit résumé de ce qui se passait hors de son périmètre. Puis, à la demande de Kelyann, le jeune fou fit repartir sa musique à la puissance maximum! Aller les gens, il faut bouger un peu, lui il aimait bien voir de l'ambiance, et des gens qui bougent, pas des limaces stagnant à discuter autour d'un verre de champagne ou d'une clope louche.. Un encore pire! Pas de pompiers qui viendrait stopper la soirée pour une jambes cassée ou une tentative d'assassinat! Ihihi, Hoshiko qui se faisait des films, ça donnait un fou totalement en trance qui ricanait tout seul en chantonnant sur la musique qui passait... De quoi avoir froid dans le dos je vous le garantie!

Aller aller, hop, varions un peu les thèmes, histoires que les gens ne se lassent pas. C'est qu'il était multi usage le petits, il savait donner dans n'importe quel registre, et dieu sait qu'il en avait pour tous les goûts... Alors autant s'amuser un peu, c'est fait pour ça les fêtes... Boire, danser, s'amuser, faire connaissance... Et plus si bon paiement? Oh, bah là, ce serait le clou du spectacle thihihi, malheureusement, pas ce soir, pas ce soir... Enfin, en tout cas, lui, il s'était promis qu'il tenterait d'au moins prendre des nouvelles de Dame Lucy! Nan mais oh, elle le méritait bien! Au moins des remerciements! Car sans elle, lui, il serait ailleurs, au Dark Night certainement, ou dans la rue à... Se faire une petite promenade de santé, en tout cas, certainement pas ici!

Messages : 41 Date d'inscription : 25/06/2009

La soirée ne commençait pas si mal que ça, bon à part cette question sur son défunt mari. Mais qu'importe, on allait pas remuer le couteau dans la plaie pendant des siècles encore, et puis Lucy était là, de quoi vous faire passer une bonne soirée, Lexie aurait préféré la voir en robe plutôt que de servir des petits fours. Pour une fois qu'elles se voyaient dans un état de sobriété. Ça n'allait peut être pas durer remarque, hum ? Lexie rigola aux petites remarques de Lucy, elle était si mignonne, non non Lexie, on ne pense pas à virer sa cuti, et puis Lucy doit encore aimer son Kelyann, à que ça la tue de penser ça, non mais cet homme, comment peut-on ressentir des sentiments amoureux envers lui. Même le plus grands des philosophes n'arriverait pas à répondre à cette question. La problématique est bien ton complexe. " Je mangerais tout les petits fours du monde si ça pouvait t'aider à quitter l'équipe de Kelyann. " déclara Lexie avec un petit sourire, celà n'avait rien de méchant, mais elle n'avait pas envie de faire semblant d'approuver cette relation. Le débat n'allait pourtant pas pouvoir avoir lieu, puisqu'un inconnu vint perturber l'échange des filles.

Ce n'était pas tout les jours qu'on invitait Lexie à danser, et fait c'était même la première, cette demande fit virer Lexie au rouge, elle baissa immédiatement la tête avec un petit sourire, et regardait Lucy l'air de dire " je sais pas quoi faiiiiiiire. " Elle releva la tête, et le regarda de la tête au pied, n'arrivant pas a définir ce qu'il venait faire ici, ni quel était son métier, il devait certainement être haut placé dans la hiérarchie. Elle se contenta de lancer un petit " d'accord " ayant peur de ne pas savoir suivre le rythme, espérons qu'il ne lui fasse pas danser un tango argentin car Lexie se ridiculiserait sans doute. " Je suis désolé de vous posez cette question, permettez moi de vous demandez qui êtes vous ? "

Allez, c'était partie, maintenant elle ne pouvait plus faire marche arrière, un petit regard à Lucy, un petit regard à Anne, manquait plus que Ben ici, et si c'était un violeur enragé ce type hein ? Qui viendrait la sauver des griffes du grand méchant loup si Ben n'était pas là. Elle avait peur de se ridiculiser au milieu de cette foule, elle n'était pas des plus à l'aise et n'avait aucune envie de décevoir Anne, sa patronne bien aimée, et ce n'était pas de l'ironie.

Elle surveillait chacun de ses gestes, pour qu'aucuns ne soient mal interprétés par ces journalistes de merde, ces vautours avident de news. N'allez pas me dire non plus qu'une simple danse allez faire la une des journaux, ceci serait vraiment de l'abus ! Elle aurait été bien culotté d'allez dire à Soren " alors on alimente les rumeurs, tu viens danser ? " ou encore " bah alors on vient se lâcher sur la piste de danse avec une ... jeune gourgandine ? " Quoi que tient, après, elle aurait bien le culot d'allez lui demander. Elle surveillait la salle du coin de l'oeil et l'approche tellement nule de Kelyann envers Lucy ne lui échappa pas, qu'est ce qu'il voulait encore celui là, allez Lucy, ne mâche pas tes mots, dit lui d'aller se faire voir, prend le dessus, te laisse pas impressionner.

D'ailleurs une qui n'avait pas l'air de se laisser impressionner c'était bien Anne, avec monsieur le Maire, cet homme était plutôt... plutôt sexy d'ailleurs, Lexie ne se serait pas imaginé un maire comme ça, mais plutôt le portrait de l'homme avec un physique pas facile et qui compense ceci avec une soif de pouvoir infinie. Ça la faisait sourire, Anne qui avait toujours le dernier mot, elle devait en faire rêver elle aussi des gamines souhaitant avoir sa répartie et sa classe. C'était, malgré ce que la plupart pensé, un modèle, pour bien plus d'une femme.

Mais au lieu de divaguer chérie, tu devrais en revenir à la situation initiale, tu es en train de danser avec un parfait inconnu, un peu de tenue. Elle lui décrocha d'ailleurs un petit sourire, pas très rassurée notre Lexie...

Messages : 48 Date d'inscription : 15/06/2009

L’ennui commençait à pointer le bout de son nez alors que la brune s’efforçait de garder son éternel sourire éblouissant auprès des gros mangeurs et leurs mains grasses. Lexie avait été capturé pour danser avec un beau jeune homme, et une fois de plus, Lucy se retrouvait sur la touche, ça lui rappelait un peu les années lycée, pourtant à l’époque, elle n’avait pas ce genre complètement marginale, auparavant, elle était blonde sans aucun tatouages… et ça ne lui a rien apporté non plus, quand elle eut compris que l’attirance des hommes pour les blondes n’était qu’un préjugé improuvé, elle s’était teinte en brune, une couleur qui correspondait un peu mieux à ses pensées…

Elle se voyait très mal aller taper la conversation à l’un des candidats, entre Soren et sa bonne humeur, Daizennosuke où on pouvait très clairement lire sur son front « Laissez moi tranquille, je déprime… ». La brune soupira, observant Lexie et son nouveau cavalier. Elle lui demanda qui il était.

Évidemment qu’elle ne devait pas le savoir, il n’était rien de ce qu’il voulait montrer, ses allures de jeunes héritiers, hommes d’affaires peut être, il avait l’air beau, il avait l’air attirant. Il l’avait déjà vu à dans les magasines la jolie Keldan, une vrai poupée…Une poupée à la recherche de célébrité, d’argent sans doute. Qu’est-ce qu’elle aurait dit s’il lui avait répondu qu’il n’est que le larbin du maire ? un homme qui fait du ménage pour tenter de manger à la fin du mois. Aurait-il eu la chance de partager cette danse avec une princesse comme elle ? Tant pis, de toute façon, il ne la reverrait jamais alors il ne culpabilisait pas de jouer le rôle d’un prince charmant. Greg était bon acteur, il avait bien souvent observé son patron, il avait sut s’imprégner de ses manières mondaines. Se soir, son amitié avec Edward lui avait valut de passer une soirée au Freak Show, là où il jouerait un personnage inventé de toutes pièces par Edward et sa petite. « Je vous prie de m’excuser … mes manières laissent à désirer…Je m’appelle Daniel Boval, je suis un des proches collaborateurs de Monsieur Okland…J’ai vu vos photos dans le magasine « Type of Trash », je voulais voir si vous étiez aussi belle en vrai … » avoua-t-il en cachant toute sa timidité derrière un doux sourire assuré, un sourire inventé lui aussi …D’un côté, tout n’était pas si faux…Il travaillait bien au même endroit que le Maire: il lavait ses toilettes!!!

Revenons à notre Lucy, non personne ne lui avait inventé un cinéma pour la charmer, son prince à elle était plutôt dans le genre « son cinéma, sans chichi, droit au but ». Tiens d’ailleurs le voilà qui rapplique. Très élégant d’ailleurs se soir, un des hommes les plus charmants …Il commença par la flatter sur sa tenue, ce à quoi Lucy préféra répondre par une petite moue peu convaincue, elle se trouvait pas franchement féminine là dedans…

« Oui Hoshiko est très doué, il a beaucoup de talent à pour son âge…et puis il met un peu de couleurs dans tout ces costumes grisâtres » avoua-t-elle, le sourire aux lèvres. Il se resservit une coupe et Lucy eut une étrange de sensation de déjà vu, ce n’était pas la première fois qu’elle avait un plateau à la main et qu’un homme se servait sans vraiment la remercier …Et ce type de relation s’était finie par un divorce. A la différence de Lucas, Kelyann est réellement une star et il avait sans doute de quoi se la jouer un peu.Je crois qu'il faudra que tu retournes en cuisine prendre de nouveaux petits fours, ça part vite ces petits trucs là, n'est ce pas ? " Ah bon ? Lucy fronça les sourcils, les quatre plateaux sur le buffet étaient encore pleins…Trente secondes, reconnexion, des neurones, Lucy se mis à rougir. Comment pouvait-il lui faire des avances alors qu’il y avait une trentaine de journalistes auprès d’eux ? C’était déjà assez dure comme ça pour elle de ne pas savoir où elle en était dans ses sentiments…Pourtant, sa cuite semblait lui avoir ouvert les yeux, elle savait à présent ce qu’il pouvait lui apporter et malheureusement ce n’était pas assez pour elle.

Lucy avait mis du temps avant de s’en rendre compte et ça lui crevait le cœur de s’imaginer loin de lui mais Keylann n’était pas le type d’homme qu’il lui fallait. La maquilleuse ne se sentait pas non plus capable d’avoir un amant de temps en temps juste pour coucher. Elle aurait l’impression que ça l’empêcherait d’avancer …
« Kelyann… » commença-t-elle, stressée, en regardant autour d’elle pour voir si personne ne les écoutait.

Elle parla assez bas. « Tu sais très bien que tu peux tout avoir de moi quand tu le demandes …mais moi…je sais que je ne peux rien espérer, je connais ta personnalité, je sais que tu ne t’engages pas … » ça ne sonnait pas du tout comme un amas de reproche au contraire, elle était assez douce, un peu peinée, ce n’était pas si facile de dire non. « Si je n’étais pas venue vers toi l’autre soir chez moi…Tu ne serais jamais venu à moi… je suis désolée Kelyann, ce n’est pas ce qu’il me faut … » Il fallait qu’elle l’oublie, c’était dur, il était le seul à l’avoir traité autrement que comme une merde ou une folle, c’était peut être ça qui faisait qu’elle était si attachée à cet homme…

« Excusez moi demoiselle » demanda un inconnu. « Pourriez vous me conseiller en petit four ? » Mon dieu le problème existentiel…Elle leva la tête vers Kelyann « Excuse moi … », c’est comme ça qu’elle fila conseiller le vieil affamé.

Messages : 52 Date d'inscription : 15/06/2009

Kelyann qui fait son show. Attention, Davis c’est un méchant mytho, je suis pas homo. Faut arrêter, c’est écris en gros, avec une pancarte lumineuse que c’est Lucy qui le fait triper. Ya que Davis qui peut croire que son manége ridicule sert à quelque chose. Hey gars, y a l’art et la manière de faire circuler des rumeurs, les paparazzis ils sont un peu cons, mais c’est pas des abrutis de première. Les bad boy, c’est vraiment plus ce que c’était, l’extravagance ça me donne de plus en plus la gerbe, dites que je suis vieux jeu mais je trouve quand même que les coups en douces et un minimum calculé ça pète un peu plus que les gros lourds qui balancent des machins qui n’ont ni tête… ni tête. Clair qu’il vaut mieux qu’il reparte dans son coin. Il a de la chance que c’est une soirée de charité, Kelyann fait un peu, beaucoup, le lèche cul avec ses pseudo comparses. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Même moi! Wahou, Kelyann qui se sort le finger et qui vient vers moi d’un pas décidé, accablé par les flashs. Je regarde à droite, à gauche, manière de lui faire passer le message subliminal suivant: j’t’ai pas vu connard, fait de même. Mais non, il comprend pas… Quelle intelligence sous-développé. Il m’offre une belle tape dans le dos, tellement amicale que je la lui rend à l’identique. Alala, qu’est-ce qu’on s’amuse avec lui! C’est la fête. Faudrait qu’on se fasse une soirée toi et moi. Tu connais la roulette russe?

- Ah! Mon vieil ami. Tu sais tes désirs sont des ordres; tu veux pas que je te nettoie les groles avec la langue aussi? Ou que je t’essuie la bave que t’as au bord des lèvres quand tu reluques Lucy? Je suis dans un bon jour, un peu plus de cire, peut être, pour que tu continus à faire briller les pompes de tout le monde? C’est que, t’en a du boulot!

Et déjà il repart me montrer que lui, il peut approcher Lucy sans que personne lui montre les dents. Que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime, comme dirait l’autre. Deux adolescents qui ne savent plus comment se tenir, il leur faudrait presque un prompteur pour qu’ils ne perdent pas leur mot. Les feux de l’amour, en version plus chaotique. L’horreur de tous les papi dans mon genre. Ah! La jeunesse, de mon temps c’était bien différent. On était plus direct, moins hésitant, surtout avec une batte de baseball entre les doigts.

Je m’appuis au buffet en regardant un peu la catastrophe ambiante. Entre les beaux sourires et les danses lascives. Faut que quelqu’un me rappelle pourquoi j’avais foutu le cul ici, je lui en serais fortement redevable. Le maire, sa fille… Sa fille qui a l’air un peu nunuche, mais pas méchante pour deux sous, paraît que c’est une brave gamine. Mais moi les gens braves c’est pas le truc qui m’enchante. Me faut des dépravés de la vie, et comme ma jeune gourgandine est prise par je ne sais quel type, je me dirige d’un pas nonchalant vers Lucy qui conseille un bon vieux gars sur les petits four. Palpitant comme conversation, je me campe derrière la brune un sourcil levé écoutant la conversation qui me donne pas plus envie de bouffer. Aller, un peu plus de conviction dans tes propos Blanche neige, te mouche pas dans la nourriture, c’est du gâchis. Et puis je parle pas de l’arrière goût! Bref, le vieux part avec son machin dans la bouche (son machin… sans sous entendu déplacé bande de pervers), alors que j’abat une main amicale sur l’épaule de la maquilleuse. Alors on travaille? Vraiment pas de chance d’être réquisitionné pour faire la serveuse, mais c’est toujours mieux que de faire genre que tout le monde il est gentil au sein de l’académie (à défaut d’autre seins déjà plus intéressant.).

- Est-ce que notre maquilleuse légendaire va bien ce soir? Je trouve qu’elle me bêche un peu depuis le Dark Night.

Retirant ma main de son épaule je fourre mes mains dans mes poches pour pencher ma tête de côté.

This is my song.

Il ne s'occupait pas trop de ce qu'il se passait dans la salle, le regard dans le vague à fixer l'extérieur, se demandant, allez savoir pourquoi, ce que pouvait bien ressentir un petit oiseau dans une cage à longueur de journées... Ohh, il pensait à des choses bien détraquée tient, mh? Ouais c'est ça, il l'était certainement, certainement... Et puis pourquoi les petites doses de bonheur avaient-elles le revers de la médaille? Il fallait forcément sur cette Terre bien mal organisée qu'après avoir rit on ait envie de pleurer? Oh non ma cocotte, tu ne l'aurais pas sur ce coup là, il avait bien trop l'habitude. Enfin, il fut pourtant tiré de sa rêverie monotone par le fait que la musique qu'il écoutait d'une oreille tranquillement et tapotant le rythme sur le rebord de la fenêtre, baissa soudain.... L'œil vague, il se retourna un instant pour avoir la vue assez étonnante d'un Kelyann faisant son royal empereur sur le buffet... Eurk, lui qui n'avait déjà pas l'intention, de se remplir l'estomac, il fallait cette fois qu'il prévoie de le vider même s'il ne contenait rien, et ô grand jamais il n'irait chercher quelque chose à se mettre sous le dent, ah ça non, pour être contaminé par le nombrilisme, très peu pour lui!

Enfin, son attention se reporta de nouveau sur l'extérieur tandis qu'il tirait tranquillement sur son petit bâton magique... Enfin, tranquillement... Façon de parler, puisque de nos jours on ne peu plus être tranquille cinq minutes! Et ce fut l'une des deux seules voix qu'il aurait bien aimé éviter qui vint lui pourrir son atmosphère de pseudo bien être. Bon, que lui voulait-il ce coup ci? pas de bol, il ne pourrait faire aucune remarque sur les vêtements, car mise à part la chemise ouverte, il était très décent ce soir, le jeune strip-teaser. Et encore ce surnom imbécile, qu'il supportait pourtant sans rien dire... Oh, mais si notre Kelyann insistait de trop, peut-être qu'un de ces jours, il lui montrerait que "baise sans sucer" et surtout "sans les menottes", n'étaient pas forcément en adéquation avec les capacités du jeune camé... Peut-être pas très élogieux comme "capacités", mais toujours mieux que de se penser le centre du monde en s'asseyant imbécilement à côté de son trône...

" Oh, C'est bien connu, les animaux ne mangent pas dans la cour des hommes. "

Désinvolte et l'air de dire "lache moi les baskets", il allait retourner à ses occupations, c'est à dire, à sa petite fummette, quand la seconde voix qu'il ne voulait pas entendre survint derrière lui... Et osa lui arracher son bon petit joint des mains... Eyh mon coco, si t'es jaloux, y a qu'à demander, je te fais un bon prix hin... Tu peux même payer en nature si t'as pas l'argent, avec ton salaire de pseudo attaché presse que j'en crois pas un mot derrière ton air faux pourtant si bien joué... Manque de chance, les comédiens, ils peuvent encore reconnaître leur congénère,e t le Daizennosuke en faisait partie, même si pour le moment, il n'était pas vraiment en l'état de pratiquer... Et puis t'façon, elle était presque finie la petit chose... Qu'importe.... Se rebeller lui? ma foi, qu'est ce qu'il sortait là! Plus calme et "laisse moi tranquille" que Daizenn, y avait pas ici... si peut-être Lucy, mais elle, elle ne comptait pas, et Liam aussi, mais pareil, ils n'étaient pas là pour tenter de se faire remarquer, et encore, ils l'auraient certainement plus mérité que certains jeunes cons qui essaient de se faire remarquer avec une technique de plus imbécile... Fallait lui rouler un patin mon petit, ce sont des choses qu'il faut pas laisser passer voyons!... Bon, revenons en à notre vipère qui ne pensait qu'à cracher son venin sans raisons bien fondées... Après tout, il avait au moins eut la décence de rester à la fenêtre, la prochaine fois, il viendrait sous son nez, tient. Et rien que pour toi mon gars, et parce que monsieur Kelyann est à côté et que je dois rester décent et respectueux envers un employeur qui mes prend pour un animal à aller chercher à la SPA, je me tait et je t''ignore après t'avoir balancé un immense sourire derrière mes yeux vagues et noirs... le genre de sourire qui fait peur, et qu'on ne s'attend pas à voir sur mon visage...

N'ayant pas l'intention de rester prendre racine ici, des fois qu'un autre que ce cher James n'ait calculé ce petit soucis, Daizennosuke eut un vague regard à la foule environnante.. . Un petit regard en coin à l'attention des deux autres, et sans demander son reste, le jeune homme, tout en faisant attention où il mettait les pieds... Tient, juste pour le fun, il repéra le petit assistant blondinet, et même si le pauvre était déjà entouré de la fille du mère, une gamine aux airs ma foi, tout sauf méchant, et part le nouveau... Davis c'est ça? Le jeune homme, en évitant les obstacles dresser sur son chemin autrement dit, les gens-, arriva discrètement à destination... Avec un sourire et un merci poli (et oui, il est antipathique envers les antipathiques et les imbéciles, pas envers les innocents et ceux qui ne lui ont jamais rien fait voyons! Même avec Soren, il serait aussi poli qu'à l'accoutumée!) il embarqua délicatement un petit four... Au pire, comme au mieux, les toilettes, c'était la pièce d'à côté...

Enfin, malgré qu'il aurait, au fond, bien aimé trouver une compagnie agréable, il ne chercha pas plus que ça à jouer de conversation,deux personnes sur Liam, c'était assez pour lui, alors on repart s'éclipser, épié de toute part e au moindre geste suspect, un flash... UIls voulaient peut-être un strip-tease aussi? Bah quoi, c'était sa spécialité...

Messages : 22 Date d'inscription : 01/09/2009

Edward était habitué à ce genre de soirées ou le champagne coule à flot, à vrai dire, sans les tatouages de ses braves bêtes, cette soirée aurait été typique du coin. Ils les observaient, certains était bien maladroit, le DJ... ne ressemblait à rien d'humain, mais plutôt à une créature venue du cyber espace. C'était peut être un transformiste. Mais le sujet ce n'était pas ça actuellement. C'était Anne, il entamait une discutions avec une des femmes les plus controversées du siècle, on la dit vipère, méchante, sarcastique. Pas de quoi faire peur à Monsieur le Maire, en fait, il la considérait comme une personne lambda, certes tatouée, mais pas bien différente de toutes celle qu'on croise dans la rue. " Il fallait bien que quelqu'un vous mette des bâtons dans les roues non ? Vous êtes une femme de caractère, vous voyez, vous avez eu ce que vous voulez " répondit monsieur le Maire, un léger sourire aux lèvres, il en leva sa coupe pour trinquer avec Miss Sendian. " Votre troupeau est... bien que légèrement violent et toujours au mauvais endroit au mauvais moment, assez drôle à regarder. Ma fille vous adore, je lui ai promis de venir, je tiens mes promesses, et puis, il fallait bien que je rencontre enfin celle dont tout le monde parle. Vous n'êtes pas si terrible que ça je trouve. Je m'attendais à ce que vous m'écorchiez vif. " Il la regardait droit dans les yeux en lui parlant, le regard assez taquin, elle était classe, mis à part ses horribles dessins venant perturber sa beauté naturelle. " Votre Zoo va-t-il nous faire quelques démonstrations ce soir ? Je serais curieux de voir quelles sortes d'activités se déroulent ici, vous me proposez quelque chose ? Naturellement, j'aimerais vous voir à l'œuvre également. A moins que vous ayez peur de vous affichez devant les médias..."

Il se tourna vers tout le monde, histoire d'apprécier la vue qui s'offrait à lui. Il finit sa coupe de champagne et la reposa sur le buffet. Attendant une réponse de miss Sendian. Il observait la salle, la balayait entièrement du regard à la recherche du moindre petit incident qui pourrait le faire sourire. " Votre collaboration avec le Kelyann Show se déroule-t-elle correctement ? " Allez, tu peux bien m'en dire, ne t'inquiètes pas vipère, ceci est ton académie, je ne la fermerais pas, du moins pas avant que tu finisses ta saison. " Vous savez, vous véhiculez une image auprès de L.A ainsi qu'au trois quart de la planète, c'est assez délicat, tenez, par exemple, le tatoueur de la ville n'a plus de place pour des rendez vous jusqu'à l'an prochain. Je ne voudrais pas que vous les incitiez sur des chemins périlleux."

Edward ne pouvait pas s'empêcher de surveiller sa fille, il la regardait, ayant peur qu'elle se fasse accoster par un détraqué... Pour le moment ça allait. " Tenez Anne, je vais vous présenter quelqu'un qui m'est cher, ma fille, Mena. " Il lui fit signe de venir jusqu'ici, il en était fière de sa fille : sa plus grande fierté, il adorait la présenter, sa plus grande réussite, aussi belle qu'intelligente. " Mena, voici Anne... Anne, voici ma superbe fille Mena, vous auriez un cavalier potable à lui présenter pour une petite danse ? Par exemple le petit pas tatoué là.... Celui qui a été pris en photo avec vous. Il te convient Mena ? " Oui fallait pas faire dans du trop extravagant si non papa Edward n'allez pas vivre pendant les trois minutes de chanson, de peur qu'on touche sa fille, qu'on lui fasse des avances douteuses et autres cochonneries de ce genre. Il y tenait à la chasseteté de sa petite fille. Hors de question qu'elle fricotte avec un abruti. Et pas de sexe jusqu'au mariage, s'il vous plait. Papa un peu trop extrémiste non ? Personne n'avait droit de faire de mal à sa fille, c'est tout. Et Daniel, au delà de fricotter ferait bien d'en faire autant que Monsieur le Maire, c'est à dire garder un œil sur Mena. Non mais non, tous dirigé par leur zizi...

Il lança un regard vif à Anne. " Et peut être que je devrez également vous inviter à danser, me faire pardonner du temps d'attente aussi long que j'ai mis pour signer votre misérable contrat." lui dit-il en lui tendant la main. " Vous savez, on peut être Maire et savoir danser, ceci ne va pas de paire, par contre vous, vous savez mieux que personne vous déshabiller, reste à savoir si vous avez des talents en danse. " Lui dit-il sur un petit ton de défit, allons voir jusqu'ou Anne peut aller...

Messages : 12 Date d'inscription : 01/09/2009

Le petit serveur éloigné, Mena restait là planté en plein milieu, ça lui rappelait d'ailleurs le lycée, la déception pointait déjà le bout de son nez même si elle s'attendait plus au moins à être ignorée se soir, après tout son statut de fille de maire n'était pas inscrit sur son front ( dieu merci ! Pour la survie du peu de vie sociale qu'elle a) et elle n'était ni tatouée, ni faite comme une montagne russe...( Image du corps de la femme...rah). En gros, la situation était tout à fait normale, la seule chose anormale et que son père n'avait pas encore envoyé chié la reine Sendian, elle n'était pas connue pour être des plus aimables ...M'enfin ça Mena n'en savait rien, elle n'avait fait lire que les biographes écrits sur elle...C'est vrai, elle se sentait terriblement tâche ici, même Greg, l'homme à tout faire de son père s'en tirait mieux dans le rôle d'homme d'affaire...On aurait pas dit comme ça que trois heures avant il était en train de déboucher les toilettes habillé comme une serpillère. Vraiment un bon prof ce papa! Un vrai roi de l'apprentissage des bonnes manières.

En parlant de roi, là c'était plutôt le roi du scandale Davis qui s'avançait vers elle, d'ailleurs non, ce n'était quand même pas vers elle qu'il venait ! Pas possible! Mena jeta un oeil à gauche, un oeil à droite, merde il venait bien vers elle et elle se sentait déjà virer dans une belle teinte tomate. Il lui attrapa la main pour lui déposer un délicat baiser. Quelle galanterie ! Même les tatoués de partout connaissent la politesse. Mena ne savait pas quoi faire, ni quoi dire et elle avait surtout pas envie de lui lancer son sourire, un sourire qui dit " je suis une nunuche fan de ton look, je suis une geek à la recherche d'un brin de rebelle attitude pour la faire glousser" Non, non, il ne fallait pas sourire...

" Je vais très bien je vous remercie ..." Non ça c'est bateau comme réplique Mena! C'est quand même toujours mieux que " fais voiiiiiiiiiiiiiir des tatouaaaaaaaaaaaaages". Il lui tendit même une coupe de champagne...Mmm, elle n'avait pas tellement le droit de boire de l'alcool mais peut être que papa de là où il est penserait qu'il s'agit de limonade. " Et Kelyann que dit-il de vrai dans son discours? " demanda-t-elle avec amusement, elle croyait tout à fait à l'homophobie de Lowen, on ne pouvait pas le remarquer lui et ses répliques souvent cassantes envers le gay en plein prime....Jamais on ne verra Moby faire la promo de son nouvel album au Keylann Show...Mena trouvait ça si drôle qu'on ose se confronter à cet star, qu'on lui montre un peu qu'il n'est pas le seul à avoir des répliques cinglantes à longueur de journée...Même si la jeune femme adorait Keylann, elle aimait aussi le piment...

Malheur la conversation n'eut pas le loisir de se prolonger, la petite blonde entendait déjà son cher papa tirer sur le mou de la laisse invisible qui la reliait à lui. " Excusez moi, je dois aller jouer mon rôle de fille modèle" avoua-t-elle avec un petit sourire..." C'était un plaisir de vous rencontrer, j'ai lu un article sur vous, Anne parlait de vos projets tatouages, j'espère qu'on verra tout ça bientôt .. " son père l'appela une deuxième fois, elle fit une petite moue boudeuse avant de s'excuser auprès de Davis et rejoindre son père.

Putain, il était encore avec Anne, elle allait rencontrer Anne, la rousse la plus diabolique après Cruella, qui, au passage n'était pas rousse mais bon ...Rah ce qu'il pouvait lui coller la honte parfois! Il était pas obligé d'ajouter le mot superbe avant son prénom surtout quand il s'agissait de rencontrer Anne, elle allait surement la trouver complètement ridicule et niannian dans sa petite robe de minette ..." C'est un grand honneur de vous rencontrer, je suis ..." elle s'interrompit en entendant son père oser réclamer un cavalier à la patronne du Freak Show, elle eut une envie de grandissante d'un très courant " papaaaaaaaaaaaaaa tu me mets la honte là" mais cette réplique n'était pas digne d'une jeune femme ..." Non ce n'est pas nécessaire vraiment ... je ..." et puis paf, le vide, son père lui désignait le jeune homme au fond, l'attaché de presse James, Anne l'appela ...

Mena crut que son cœur allait se décrocher, encore un qui n'aurait pas fini de rire en dansant avec elle. Qu'est ce qu'il pouvait bien en avoir à foutre d'elle ? D'une fille pas super qui ne lui apporterait strictement rien dans la soirée ...Pourtant, le brun tourna la tête vers elle et se fut comme si la blonde se ramassait un coup de poing en pleine figure ...Il était canon à en crever mais il était surtout le garçon qui meublait son ordinateur depuis quelques semaines...Un dealer, le dealer ...

Aussitôt la petite du maire repensa à cette conversation qui l'avait tant bouleversé. " On va changer un peu les règles, on a suffisamment de fric pour l'instant, tu vas nous trouver de la cocaïne... et pas de la merde trafiquée dans les baignoires au fin fond du Mexique..." " mais je ne sais pas où on trouve ça ..." " Cherche bien, petite si tu ne veux pas que papa finisse au fond de l'océan...Je vais te faxer une photo...Il s'appelle James, tu le trouveras chez les bizarreries..." Et il avait raccroché là, jusqu'à maintenant, elle n'avait jamais compris le sens du mot " bizarrerie", il a fallut qu'elle le voit ...

L'homme s'avança vers eux, Mena le devança, un peu à l'écart de son père. " Je crois que je suis supposée danser avec vous ...mais je ne veux pas vous infliger ça, vous devez avoir mieux à faire ...mais ..." le hasard faisait bien les choses, sa voix devint alors un chuchotement." J'ai besoin de vous, je crois que vous avez ce dont j'ai besoin ..."

Admin Messages : 160 Date d'inscription : 21/05/2009

Monsieur le Maire était bien sur de lui, les bâtons elle en avait déjà assez eut dans sa vie, elle en avait encore aujourd'hui avec ses propres connards de collaborateurs mais ça, il n'avait pas à le savoir, il était hors de question qu'Okland soit persuadé d'avoir signé dans une industrie foireuse. Anne devait juste faire face à ces quelques bouseux de réfractaires à son autorité. Sa signature était une victoire et plus elle l'entendait parler de ses candidats comme des bêtes de cirque plus, cette autorisation de tournage valait de l'or. Avec le sourire, elle leva son verre vers celui du maire, plongeant son regard dans le sien, toujours sous des airs de défis. " Alors à quoi trinque-t-on ? Aux bâtons que vous ne mettrez plus dans les roues du Freak Show peut être" proposa-t-elle, l'air assuré. Sans peur et sans reproche.

Comme c'est mignon, le petit maire de la ville qui rencontre l'une des vedettes du pays et qui lui parle de son ...bambin.Ils tournèrent ensemble la tête vers sa progéniture discutant avec Davis. Au moins un qui faisait son travail...D'ailleurs, Kelyann et lui allaient très vite devoir apprendre à règler leur compte loin des journalistes...Leur altercation avait donné l'impression à Anne d'avoir un troupeau de buffles qui se rendre sans cesse dedans, un peu comme dans "Australia", à la différence qu'Anne n'était pas Nicole Kidman et qu'elle ne se voyait pas aller les dompter à coups de corde pour les mettre dans le droit chemin...

" Je suppose que c'est votre fille que je dois remercier, j'ai cru comprendre que j'attendrais encore cette autorisation sans elle ...Qui aurait cru qu'un maire aussi drastique que vous se laisserait dominer par une demoiselle ? Et les candidats sont ici pour rencontrer le public, pour une démonstration il faudra accepter d'allumer votre télé avec votre fille ou alors revenir, peut être que se soir vous trouverez une raison de devenir passionné par ce que je fais ... Moi qui ne suis pas si méchante que ça ...Les gens exagèrent toujours, je suis quelqu'un de très doux" lança-t-elle avec humour, doux oui le terme était encore un peu fort mais elle l'avait dit avec suffisamment d'ironie.

Le roi se tourna face à la salle comme pour observer son royaume, il se trompait de comtée, le roi aussi séduisant soit-il se trompait de territoire. Il la questionna sur sa relation avec Kelyann, bon sang c'était la question récurrente se soir, elle voyait bien où il voulait en venir, une petite confession aller, non, non, voyons ils n'étaient pas encore mariés pour qu'elle lui dévoile ce genre d'exclusivité. " Kelyann et moi, sommes en parfaite osmose." toujours avec humour, une sorte de osmose sanglante qui avait faillit l'étouffer quelques jours auparavant. Il le paiera un jour mais il faudra attendre la fin de la saison.

Il avait cet amour pour sa fille, un truc complètement écœurant aux yeux d'Anne, elle n'avait jamais compris l'amour maternel ou paternel, cette sensation que de se sentir concerné par une autre vie, cette angoisse d'en faire une personne à la personnalité détestable, comment faire comprendre à un enfant de devenir ça plutôt que ça...Non, Anne savait poser en toutes circonstances, elle savait jouer toutes sortes de rôles, elle savait séduire, elle savait se cacher mais elle ne savait pas s'occuper d'un enfant ... Et pourquoi ces chemins à elle, seraient des chemins périlleux ?

" Être tatoués ne signifie pas avoir fait de la prison, être tatoué n'implique pas le viol de jeunes filles...Le tatouage est une forme d'art, les tatoueurs n'ont pas besoin de s'appeler Sisley, Gauguin ou Picasso pour être considérés comme des artistes...Personne ne dit aujourd'hui que Rembrandt fait mauvais genre, nous on le dit parce que l'œuvre est sur nos bras, pas sur une toile éphémère. Vous devriez essayer ..." elle posa sa main sur le bras du maire, un bras qu'elle imaginait vierge de tout encre, dommage les tatouages dégagent tellement de vibration, un vrai appel à la luxure ...Bien que beaucoup de femmes répondraient qu'Edward Okland n'avait pas besoin de ça pour être sexy, elles avaient surement raison...

Il fallut qu'il l'amène sa mauvaise herbe, une petite blonde aux airs innocents, ça pouvait aller, elle n'avait pas encore des airs de jeunes midinettes, Anne lui tendit la main et lui serra doucement. Le maire voulait que sa jeune fille danse avec James, mm c'est une idée, ce n'était pas son travail d'attaché de presse qui devait le surcharger." C'est une idée..." Anne chercha le jeune homme du regard et elle le vit près du nippon. La rousse fit quelques pas vers James, derrière lui passant ses deux mains autour du bras de son fils. " James, le maire apprécierait que tu accordes une danse à sa fille...Tu vois, tu n'es pas venu pour rien" la paume de sa main caressant à peine la douce joue du jeune homme.

Elle le lâcha pour s'adresser à Daizennosuke " je crois que tu ne m'en voudras pas si je te l'enlève ...Au passage, très beau costume dommage que tes cigarettes soient les seuls à profiter de ta charmante allure se soir." lança-t-elle avant de retourner vers le maire, le jeune couple dansant tout à fait prêt.

Edward lui proposa une danse en assimilant cet acte au fait pour elle de se déshabiller, ça devait être un truc d'homme ça, leur douce confusion entre nudité et le fait d'être une salope. On avait jamais vu Anne avec un concombre entre les jambes dans un magasine porno à ce qu'elle sache, en ce qui concernait ses partenaires de chambres, elle n'en changeait pas toute les semaines et ne couchait pas non plus avec n'importe qui, elle avait sans doute dut le faire quelques fois par intérêt mais ce n'était pas devenu un passe temps. Le Freak Show avant tout.

" J'ai beaucoup de talents cachés" elle posa son verre sur le buffet et posa sa main dans celle d'Edward. " Reste à savoir si vous serez à ma hauteur."

Admin Messages : 190 Date d'inscription : 21/05/2009

Non mais quel péteu celui là, et quelle idée farfelue de croire qu'on pourrait croire à un mensonge pareil de sa part. Bien sûr que Kelyann aime trop les femmes pour allez se faire prendre les fesses par des ados prépubères, ce soir je ne vais pas faire de meurtre, mais Davis ignore encore à quel point sa carrière va être difficile à décoller... vu dans quelle situation il me met, il ne sait sûrement pas à quel point les paroles qu'il vient d'avoir vont le faire peiner à l'avenir. Qu'est ce qu'il pouvait être menteur ce gamin, mais qu'il aille se faire soigner, ou pire qu'on le mette à l'asile avec tout les détraqués de son espèce. " Ne prend pas tes rêves pour des réalités gamin, si tu veux allez péter le cul de quelqu'un gamin, commence par prendre un peu plus de poil au menton. " C'était d'un pathétique la réaction du jeune, il fait son tout beau devant les journalistes et après il fuit comme un lâche se cacher je ne sais ou pour exprimer son talent en dessin, et bah s'il trouve cette soirée si pourrie que ça, mais qu'il dégage, rien ni personne ne le retient ici, et ça serait surtout pas Kelyann qui lui dirait de rester ici. " Si tu veux te faire remarquer, y'a des tas de manière de le faire, mais te crois pas le plus fort, tu n'es qu'une merde Davis, et j'espère que tu le comprends bien, mes paroles viennent tout droit du cul, que tu n'as pas encore pu dépuceler, et que tu ne toucheras jamais. "

Sur ce, il quitta ce petit merdeu, comme il se plaisait à l'appeler, il allait maintenant allez martyriser la fille du maire, quel bel exploit. J'espère qu'elle a les nerfs bien accrochés elle, au moins. Il était à présent aux côtés de Lucy, qui lui mis la veste la plus incroyable du siècle, Kelyann n'en revenait pas, il écoutait chacune des paroles de la brune, chacune de ses paroles résonnait comme un boulet de canon, elle ne voulait pas de lui, elle ne voulait pas de Kelyann Lowen, elle était passé à autre chose, et elle lui annonçait là, au milieu des petits fours et des coupes de champagne ... " je suis désolée Kelyann, ce n’est pas ce qu’il me faut … ". Il était soufflé, soufflé qu'on lui annonce ça comme ça, jamais ou presque il ne s'était pris une pareil baffe dans la gueule. Ce n'était pas une relation seine, mais ce n'était pas non plus si mal... Il la regardait, ses yeux ne montrant aucunes expressions, il voulait garder la tête haute, comme s'il était intouchable, au fond, ça lui fendait le coeur, et ça blessait énormément sa fierté. Avant que Soren n'est le temps des les rejoindre, il eu le temps de dire au moins quelque chose... " Tu le regretteras Lucy, personne ne peut t'offrir ce que tu attends, tu n'es pas une princesse. Tu es trop exigeante. " Et voilà l'homme de la situation, ah oui ce Soren, toujours là quand il faut pas. Bah va y, qu'est ce que tu attends, tu peux la courtiser maintenant Lucy, tu es content ? Pour ta gouverne, arrête de fumer, arrête d'être aussi sarcastique et imbus de ta personne, elle ne voudra pas de toi si non. Vous appelez ça de la rancœur ? C'était même plus de l'amertume à ce stade ça, c'était presque de la haine. Encore un qui va se délecter du malheur d'un autre. Pfff, minable.

Après s'être rapproché du coin des drogués, il se fit vite mettre au point par James, quoi cette histoire ne tenait pas debout ? Bien sûr que si et on allait leur prouver le contraire. " Tu n'as qu'a envoyer un email de masse demain, en récolant les impressions des candidats et du staff sur cette soirée, le premier qui lance une phrase un peu olé olé, tu l'envoie à la presse, voilà, ça sera réglé. Par contre, j'ai besoin de savoir une chose. " Il éloigna le petit quelques instants du troupeau, loin des journalistes... " Pourquoi es-tu vraiment là ? T'inquiètes pas gamin, je vais pas vendre ton secret, t'es pas un candidat, mais il faut que je sache. S'il le faut, j'aligne le chèque qui avec. " Va pas me dire que tu es éperdument amoureux de Lucy... parce que là je pense que je pourrais te tuer sur place, si tu es le frère de l'ex femme de Soren... on pourrait commencer à bien s'entendre... " Je te laisse réfléchir, en attendant... je vais pas me laisser abattre à cause d'une femme.... " lui dit-il regardant au passage Lucy en si grande conversation avec... Soren, rien que de penser au prénom de cet homme, il était fou.

Ils étaient tous là, en train de fricotter avec... avec les journalistes et autres specimens de la soirée. Kelyann allait prouver à Lucy qu'il n'avait pas besoin d'elle pour vivre, ça allait redevenir comme avant, il allait la regarder comme avant, il allait se comporter comme avant en baisant avec n'importe quelle donzelles assez bien pour lui. Son regard se porta quelques instant sur Mena... Non non, pas elle quand même, il oserait pas, ça serait du détournement de mineurs. Mais... c'était une des seules belles femmes de la soirée, car Lexie, cette pute n'était pas à son goût, Lucy se faisait déjà mettre le grappin par Soren, Anne était en train d'essayer de casser les dents du Maire, bon James était à présent avec Mena en fin de compte. Et merde alors, même pas une femme pour Kelyann ce soir, quelle ironie du sort, le gigolo se sentait bien seul... Pas question pour autant que la soirée ne s'achève sur une note d'inachevée. Il monta vers l'estrade ou le fameux DJ faisait son show. " Tu permets deux minutes ? " dit-il a ce gamin, en fait ce n'était même pas une question, c'était une affirmation, il piqua le micro vers les platines et le tapota vérifiant s'il fonctionnait. " Hey Hey Hey, Messieurs Dames, même si celle ci sont en si peu nombre ce soir... Mena, vous êtes ravissante, votre père ne se vexera pas si je vous demande votre main... pour une danse. Après James bien entendu. " il balaya la salle du regard quelques instants. " J'ai quelque chose à vous annoncer, une news. Lucy Joseph m'a quitté. Enfin quitté, on était même pas vraiment ensemble, non, ne la huez pas, elle attend le prince charmant qu'elle trouvera sûrement en Soren. Les femmes hein... toute des putes sauf Maman comme dirait... un bâtard dont je ne citerais pas le nom. Bref, je vous annonce donc que ce soir... Une petite animation exclusive pour vous montrer qu'on sait s'amuser à votre manière, sans se droguer ou devenir saoul. Venez tous au centre de la piste... Attendez le décompte... 5... 4.... 3 .... 2 .... 1 ..... "

Et une éfusion de Mousse vint envahir la piste de danse, recouvrant partiellement les journalistes et les personnes qui commençaient à danser. " Hey Hoshiko tu peux me mettre un truc du style, qui donne envie de se tripoter ? J'ai envie qu'il y est un peu d'action ce soir... " La mousse débordait, heureusement tout avait été bien calculé pour que ça ne recouvre pas les petits fours... Surprise, surprise... Anne, j'espère que ton brushing est bien fait, car si non il ne tiendra pas longtemps en place... Kelyann avait envie d'oublier, et de s'amuser, ce soir il rentrerait fatigué, pas fatigué d'un prime épuisant, mais fatigué d'avoir fait la fête.

Messages : 27 Date d'inscription : 06/07/2009

Tout en prenant note de ce que me disait Kelyann, je jetai un œil intéressé vers la fenêtre ouverte. La vitre, légèrement en biais, me donnant une vue d’ensemble sur les personnes ici présentes. Mais à peine avais-je trouvé un groupe vers lequel me rendre qu’il me prit à part. Je le suivais poliment pour écouter sa demande non sans un sourire mystérieux. Le mystère de ma vie était aussi laid que l’on pouvait l’imaginer. Je n’avais pas peur du moindre jugement de valeur, il n’était pas un modèle de perfection, mais qu’aurait-il fait s’il m’avait vu faire du gringue à ma propre mère? M’aurait-il trouvé bon à interner? Virer? L’aurait-il dit à Anne même si leur relation était aussi tendu que possible? Aurait-il trouvé ça malsain? Malsain… Après tout rien n’était aussi malsain que payer des gens pour que jamais son propre fils ne découvre que la femme splendide sur ses magasines était en fait le sang de son sang. Ce n’est pas l’argent qui allait me motiver à avouer mon secret à Kelyann, je n’étais et ne suis toujours pas attiré amèrement par l’argent. Je me débrouillais seul, faisant mes petites affaires de mon côté… Cependant il était susceptible de m’offrir une aide non négligeable pour faire de la vie de Anne un véritable enfer. Un allier, nous n’en avons jamais assez. Me tournant vaguement vers Lucy, j’arquais un sourcil septique.

~ Je viendrais vous voir dans la semaine pour vous faire part de ma décision… Et puis, il y a quelques petites choses que j’ai découvert et qui pourront toujours vous être utiles. Cela vous changera les idées Milord.

Je baissai courtoisement la tête en guise d’accord avant de sentir sur mon bras des mains fines. Contact grisant. J’en frissonnai d’avance, et d’autant plus quand j’aperçu que les doigts fins entrelacés sur ma veste, étaient ceux de ma tendre mère. C’est à ce moment là que mon sang ne fit qu’un tour. Une chaleur suffocante me provoqua une déconnection totale avec la réalité amère. Mon cœur se situait sous ses paumes, tambourinant énergiquement pour se défaire de mon être atrocement faible à cet instant. Mon visage tourné, mes pupilles foncées se posèrent négligemment sur le cou lisse de ma mère. Mon estomac se contracta, mes sens à l’affût de n’importe quoi, se fixant inconsciemment sur cette jugulaire palpitante de vie. Voilà que je ne pouvais oser affronter son regard, de peur qu’elle puisse y lire un trouble certain. Mais son revers caressant agréablement ma joue légèrement rougie, me débloqua soudainement. Je pus respirer, expirant discrètement l’air qui emplissait douloureusement mes poumons.

Je me mis face à elle d’un mouvement souple, mes doigts se glissant sur sa nuque pour pouvoir l’approcher subtilement. Ils la flattèrent avidement alors que ma bouche semblait vouloir faire une escale paisible sur la sienne. Mon souffle tapa contre ses traits désirables, contre sa bouche, son nez, sa pommette haute… Mon cœur se serra pour laisser ce moment en suspend. J’en était fébrile, mon cerveau alerte mais mes jambes flageolantes. Danser avec la fille du maire, oui, aussi j’en aurais été incapable sans ça. Sans que mes lèvres ne frôlent avec délectation la joue d’Anne. Un baisé prude d’apparence, mais les sous entendu qui émanés de lui ne purent que m’enivrer davantage.

- C’est si gentiment demandé, susurrais-je de ma voix la plus onctueuse.

Puis je me détachai d’elle, reprenant une contenance naturelle. Cela fut difficile, mais j’y arrivais quand elle parla au cher nippon. Il était évident qu’elle était ma kryptonite, aussi déstabilisante, aussi dangereuse pour ma santé, pire encore, elle était celle qui m‘avait engendré et qui semblait jouer avec son charme magnétique. Pourtant j’essayai de me sortir cela de la tête quand je me dirigeai vers la fille qu’elle m’avait enseigné, une main dans une poche alors que l’autre repoussa élégamment une mèche de cheveux qui dansait devant mes yeux pétillant de plaisir. Cette chère Mena était un parti intéressant, même si elle n‘était pas aussi belle que Anne et qu‘elle ne pourrait donc pas me la faire oublier en quelques courbettes bonnes enfants. Or, je savais qu’il fallait que je sois avec elle le plus aimable possible.

Elle s’approcha rapidement de moi, avant même que je ne puisse la rejoindre auprès de son père. Aussi j’envoyais à ce dernier un signe de main poli pour lui faire comprendre que j’avais parfaitement réceptionné son enfant. Sa douce et tendre blonde. Après cela je lui posai une main sur la hanche, la pinçant faiblement, avant de me pencher sur elle pour lui offrir un furtif baisé sur sa joue.

~ Voyons, qu’est-ce qui pourrait être mieux que danser avec vous?, lançais-je avec sincérité.

Mes doigts glissèrent le long de sa hanche pour s’en détacher et s’emmêler aux siens. Je l’amenai ainsi sur la piste de danse, un peu plus à l’égard de son cher père. Arrivé où je désirais, je la fis tourner sur elle-même, pour la reprendre contre moi, ma main se plaquant sur les reins de la demoiselle… Et dire qu’à quelques centimètres près cella aurait pu être indécent.

~ Qu‘est-ce qui est en ma possession et dont vous avez besoin?, demandais-je avec un sourire charmeur.

Mais avant qu’elle ne puisse répondre, Kelyann pris la parole, emplis d’une amertume palpable. Mon sourire s’affaissa légèrement avant que la mousse n’envahisse la pièce. Pas parce qu’il voulait danser avec Mena seulement… Quel était le bâtard dont il parlait? Je me sentis viser, mal à l‘aise, mordant violemment ma langue devenu soudain trop gênante. En savait-il plus que ce qu‘il ne voulait me le dire? Je fermais les yeux. Voilà que la paranoïa venait me prendre, aussi détestable que rapide. Comme un poison, elle engourdissait mes muscles et aurait pu me rendre agressif.

» Let you down [Pv Lexie] [FINISHED]